A l’invitation du Grand patron du Silk Way, Semen Yakoubov et de son adjoint, le Français Frédéric Lequien, un ancien d’ASO, me voila pour suivre cette étape, embarqué à bord de l’hélico des Chefs, dénommé ‘’ Delta ‘’.
Un superbe Ecureuil, ”made in France”
Rendez-vous m’était fixé en ce lundi matin aux aurores sur l’aérodrome de Lipetsk ou se trouve le bivouac, coeur du Rallye
Nous partons très tôt car la journée sera très longue, la plus longue de l’épreuve (850 km). Les concurrents sont déjà partis pour s’avaler la liaison de 311 km qui va les mener jusqu’au départ de la spéciale.
Yakoubov nous prévient :
‘’Cette étape sera vraiment très difficile car combinant technique et navigation.’’
Et il nous a chuchotés :
‘’ Les participants sont prévenus. Il va falloir faire bigrement attention et protéger les radiateurs et ce à cause des herbes sèches pouvant entrainer des surchauffes. Il y aura une 1ère zone sablonneuse hors piste suivie de dunettes anarchiques. Il faudra rester vigilant et rester extrémement attentif car la piste ne sera pas toujours visible dans cet immense champ de dunes car parfois recouverte de végétation’’
Nous voilà prévenus, le décor planté.
Décollage à 6h50’. (4h50′ à Paris)
Le pilote de l’écureuil nous annonce :
‘’ Il fait 42° à Volgograd ‘’
Ici a Lipetsk en cette heure matinale, la température est plutôt agréable : 16°
Nous nous envolons donc en direction du départ de la spéciale, lequel se trouve à 300 km au sud. A mes côtés, outre les deux boss et Andrey le pilote, se trouve Nath, une toubib belge, présente quotidiennement dans l’hélico directorial au cas oû !
Nous allons de bon matin, voler 1h45’ avant de rejoindre le départ de cette spéciale. Nous atterrissons donc à 8h35. Dans les temps car la 1ère voiture doit pointer à 9h35
Accueil de Sergei Gynia, le bras droit de Yakoubov, directeur sportif du Silk Way. Le champ ou nous venons de débarquer, est envahi de sauterelles.
Le poste des commissaires au CP est dirigé par un Français, Jean Michel Prat. Un basque d’Oloron. Curieusement bien que nous nous retrouvions au milieu de nulle part, la ligne de départ est bondé. Un monde fou, en plein champ…

Changement total de décor donc…
Il est alors 13h20. Nous nous posons au CP3, pour le second ravito de kérosène – Le 1er, nous l’avons fait au CP départ – au km 330 de la spéciale Peter parti onzième passe déjà … second. Il est 13h56’. Seulement précédé de la BMW X-Raid d’Holowczyc. Pointée six minutes plus tôt. Quel magicien des pistes, il a déjà avalé neuf concurrents.



Photos : Nathalie Patyyn – Pep Cifre – Judith Tomaselli
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