éditorial’ publié sous la plume d’Yves Thréard, notre Confrère ‘Le Figaro’ explique que le sport Français, se retrouve au bord du gouffre et de préciser ‘Carton rouge au sport business’…
« Et ce parce que le bien nommé Coronavirus Covid-19 a fait le vide ! »
Avant de développer ses impressions :
« Plus de compétitions, ni d’exploits. Plus de foules en liesse, ni de victoires à célébrer. À l’heure du masque, les champions sont bâillonnés, confinés dans leurs vestiaires. Partout sur la planète le sport est hors-jeu. Saison blanche et sèche en attendant des jours meilleurs. »
Et il enchaîne :
« Déjà certains imaginent l’après… et si le virus avait la peau de toutes les dérives des temps modernes ? L’argent, le dopage, la starisation à l’excès, la corruption… Le rêve est toujours permis ! »
Avant de préciser :
« Si le sport se nourrit du talent de ses athlètes, il est depuis longtemps une industrie. Au même titre que l’automobile, l’agro-alimentaire ou la haute technologie. C’est un marché de 1000 milliards d€. Ces vingt dernières années, son taux de croissance annuel a été plus de deux fois supérieur, à celui du PIB mondial. Le pouvoir est détenu par les marchands du temple, pas par les dieux du stade. Les enjeux sont colossaux. »
Et d’indiquer encore :
« Crise sanitaire ou pas, même en sport, la solidarité n’est qu’un mot. Elle dure le temps des émotions. La réalité ce sont des batailles d’intérêts sonnants et trébuchants, entre nations, entre villes, entre clubs, entre organisateurs.
Et il conclut :
« Le football a été le premier à s’étourdir dans cette ronde où le montant des droits de retransmission télévisés fait tourner les têtes. Il a depuis été imité par d’autres disciplines (la Formule 1). La pandémie a infligé un carton rouge au sport business. Cet avertissement ne sera-t-il qu’un arrêt de jeu, ou changera-t-il, les lois du terrain ? Il est à craindre que les illusions soient vite perdues. »
Terminons en ajoutant que le sport professionnel qui défraie souvent la chronique pour ses excès en tout genre, traverse la pire crise de son histoire.
Saura-t-il se remettre en question pour rebondir ?
‘That is the good question’…
Car les conséquences financières de la pandémie du coronavirus Covid-19 qui contraint le sport professionnel au silence, s’annoncent franchement très douloureuses…
Privés du montant colossal des droits des retransmissions télévisés, des recettes provenant naturellement des sponsors et partenaires, de la billetterie, nombre de clubs, d’équipes, d’écuries pourraient bien finalement malheureusement, être contraints et obligés de mettre la clé sous la porte et de se déclarer en faillite…
Finalement cette crise devrait pousser le sport professionnel, à se réinventer !