Personne n’en savait rien en fait car ne disposions d’aucun renseignement ? Que ce soit en bord de piste, ni en salle de presse, ni dans les stands ? NON PLUS !
De retards en retards, les langues finirent par se déliées lorsque Jean-Marc Delétang, l’ancien pilote et directeur de la course, entrepris personnellement une seconde inspection des postes de commissaires et un comptage de ceux -ci.
Une bonne trentaine de ces braves bénévoles manquaient à l’appel et c’était trop pour pouvoir assurer pleinement la sécurité des pilotes.
Nous sommes en droit de nous demander comment, pour une épreuve aussi prestigieuse, cela est possible ?
Les enseignements devront être pris en compte pour un avenir plus serein et avec une meilleure considération de tous ces bénévoles à qui des tâches de toutes premières nécessités sur le plan de la sécurité sont demandées, sans une contrepartie de leurs prises en charge de leurs transports !
Les péages et l’inflation galopante des carburants grèvent les budgets de ces bons pères de famille ou retraités qui posent des questions dont une principale : Comment continuer ?
Le rappel a été battu et des volontaires possédant des licences ont été sollicités sur place, afin que les essais puissent débuter à H +2 !
Les courses annexes du Bol d’argent et Classic ont du coup vu leurs séances diminuées, des formations express de commissaires ont été mis en place dans la soirée afin que tout rentre dans l’ordre pour ce vendredi mais le problème de fond demeure…
Mais, revenons à la course.
La chasse aux chronos de cette première journée fut néanmoins superbe malgré les agacements des chefs de teams et des pilotes trop pressés dans découdre !
[caption id="attachment_407038" align="aligncenter" width="828"] Markus REITTERBERG BMW N°37 – Photo : Michel PICARD[/caption]
L’homme le plus rapide fut sans conteste l’Allemand Makus Reitterberger qui signa le meilleur chrono en 1’52. 267 au guidon de sa BMW N°37. Son équipier l’Ukrainien Illya Mykhalchyk s’emparant également de la tête de la séance des seconds pilotes aux brassards jaunes en 1’52.415 et leur équipier Français Jérémy Guarnoni, ne fut pas en reste, en terminant second de la séance des troisièmes couteaux en 1’52.958, derrière le Tchèque Karel Hanika, pilote de la Yamaha Yart, la N°7.
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La YAMAHA Autrichienne du YART – Photo : Michel PICARD[/caption]
Les comptes se feront ce vendredi avec la seconde séance de qualifications, en additionnant les deux meilleurs chronos de chaque équipage qui courent pourtant à trois !
C’est la nouveauté de cette saison ! A ce jeu, nous avons établi nos comptes et la BMW N°37 s’avère la plus véloce devant la Honda FCC N°5 et la Yamaha N°7 du team Yart.
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La HONDA FFC – Photo : Michel PICARD[/caption]
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La SUZUKI du Team YOSHIMURA SERT Photo : Michel PICARD[/caption]
La Suzuki Yoshimura Sert a semble-t-il marqué le pas mais Sylvain Guintoli a rassuré son écurie, en se montrant le pilote le plus rapide, car signant le 5ème temps de sa séance en 1’53.190. Visiblement son pouce fracturé est opérationnel après sa fracture de Suzuka.
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La KAWASAKI N°11 – Photo : Michel PICARD[/caption]
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La seconde KAWASAKI la N°4 – Photo : Michel PICARD[/caption]
Les Kawasaki vertes sont bien dans le coup, tant du côté du SRC de Gilles Stafler, avec la N°11, que du côté du Tati Team N°4, qui se voit boosté par les chronos de Léon Haslam, le pilote spécialiste du Mondial Superbike venu e renfort.
La Ducati N°6 est également très rapide malgré une chute de Xavier Forès qui a réalisé un bon chrono avec 1’53.470.
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La YAMAHA du Team WOJICK – Photo : Michel PICARD[/caption]
En Superstock , la bagarre est lancée avec une domination de la Yamaha N°777 du Team Wojick avec Linfoot qui signe un très bon chrono… 1’53. 835 mais la Honda National Motos N°55, la talonne avec les excellents frères Suchet, associés à Raymond Guillaume.
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La YAMAHA de l’équipe des Sapeurs-Pompiers – Photo : Michel PICARD[/caption]
Suit ensuite, la Yamaha écarlate N°18 des Sapeurs-pompiers, très rapide avec Hugo Clère, Baptiste Guittet et Philipp Steinmayr.
Là aussi le titre est en jeu !
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La METISS N°45 – Photo : Michel PICARD[/caption]
Un dernier mot de la moto expérimentale Metiss N°45 victime d’une chute sur une traînée d’huile, lors de la séance libre mais comme nous le confia le manager Emmanuel Chéron:
» Notre travail paye un peu » car l’équipe apprécia pouvoir se servir d’un troisième prototype montée durant l’été par cette équipe Sarthoise entièrement bénévole.
Gageons que tout soit rentrer dans l’ordre cevendredi pour assurer la seconde journée des chronos et les courses annexes du Bol d’argent et du Bol Classic .
Texte et photos Michel PICARD
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La HONDA de l’équipe NATIONAL MOTO de Stéphane BALDIT – Photo : Michel PICARD[/caption]
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