(Fédération Internationale Automobile), la WoRDA (World Rally Drivers Alliance), l’association des pilotes et de copilotes de rallye nouvellement créée, qui comme les pilotes de F1 et leur GPDA, expriment leurs inquiétudes par rapport aux récentes sanctions adressées par la FIA au sujet des déclarations effectuées par les pilotes lors des weeks-end des épreuves du Championnat du monde des rallyes du WRC.
Visiblement les rallymen se rebellent et avec raison et protestent comme les acteurs de la F1, suite à la sanction financière infligée par la FIA (Fédération internationale automobile) pour utilisation de langage qualifié RIDICULEUSEMENT ET AVEC RAISON … de grossier par la FIA !
Il s’agit naturellement de leur réponse face à la dernière sanction de 10.000€ d’amende qu’a reçu le pilote Français de l’équipe Coréenne Hyundai, Adrien Fourmaux à l’arrivée du rallye de Suède 2025.
Jamais encore les rallymen mondiaux ne s’étaient ainsi réunis mais leur association récente du WoRDA, suit le mouvement du GPDA (Grand Prix Driver Association) créé en… 1961, par les pilotes de Formule 1, dont l’actuel Président est le pilote Espagnol Carlos Sainz Jr qui vient de succéder tout récemment, à l’Allemand Sebastian Vettel.
Et ce à la suite de plusieurs sanctions, comme la plus récente, celle – 10.000 € d’amende- adressée au Français Adrien Fourmaux, le 16 février dernier.
Lequel avait déclaré :
« We fucked up yesterday » autrement dit en français ‘On a merdé hier’, avant de lâcher cette fois dans sa langue maternelle « On s’est loupé » en évoquant sa sortie de route de la veille.
… Franchement pas de quoi fouetter un chat !!! En tout cas, de telles paroles, ne méritent nullement de se voir attribuer non pas un SIMPLE avertissement mais … 10.000€ d’amende !
D’où la fronde des rallymen, avec à leur tête tous les Champions du monde les plus récents (Sébastien Ogier-Ott Tänak-Kalle Rovenperä et Thierry Neuville), entre autres!
LEUR COMMUNIQUÉ
« Les pilotes et copilotes de rallye, membres de WoRDA, inspirés par leurs collègues du GPDA, se rassemblent pour exprimer leur opinion, chercher de la clarté et coopérer en vue d’un avenir meilleur. Tout d’abord, nous souhaitons affirmer que, comme dans tout sport, les concurrents doivent respecter la décision des juges. Le respect de ce principe n’est pas remis en question. Nous ne sommes pas tous des professionnels à plein temps, mais nous faisons tous face aux mêmes conditions extrêmes avec la même passion inébranlable. Que ce soit en roulant à travers des forêts denses, sur des routes gelées en pleine nuit ou sur des pistes de terre poussiéreuses et piégeuses, nous nous poussons à nos limites, contre les éléments, contre le chronomètre et contre nous-mêmes. Au-delà de la course, notre rôle s’est élargi. Aujourd’hui, les pilotes et copilotes de rallye ne sont pas seulement des athlètes, mais aussi des animateurs, des créateurs de contenu et des figures médiatiques régulières. Des smartphones des spectateurs, aux caméras officielles du WRC, on attend de nous que nous soyons disponibles en permanence avant, pendant et après la compétition, du matin au soir. WoRDA a toujours reconnu nos responsabilités et notre engagement à collaborer de manière constructive avec toutes les parties prenantes, y compris le Président de la FIA, afin de promouvoir et d’élever notre sport exceptionnel au bénéfice de tous. Cependant, ces derniers mois, nous avons constaté une augmentation alarmante de la sévérité des sanctions imposées pour des lapsus de langage mineurs, isolés et non intentionnels. Cela a atteint un niveau inacceptable. Nous croyons fermement que : Un langage familier ne peut être jugé à l’égal d’une véritable insulte ou d’un acte d’agression. Les personnes dont l’anglais n’est pas la langue maternelle, peuvent utiliser ou répéter des termes sans être pleinement conscients de leur signification et de leur connotation. Quelques secondes après une montée extrême d’adrénaline, il est irréaliste d’attendre un contrôle parfait et systématique des émotions. Le rallye est extrême : niveau de risque pour les athlètes, intensité de la concentration, durée des journées… toutes les limites sont atteintes. Dans ce contexte, nous remettons en question la pertinence et la validité de toute forme de sanction. De plus, les amendes exorbitantes sont largement disproportionnées par rapport aux revenus moyens et aux budgets en rallye. Nous sommes également préoccupés par l’impression que ces sommes excessives donnent l’impression au public que ce sport évolue dans un environnement où l’argent n’a pas d’importance. Cela soulève aussi une question fondamentale : où va l’argent de ces amendes ? Le manque de transparence ne fait qu’amplifier les inquiétudes et saper la confiance dans le système. Il est certain que les impressions négatives entourant ces sanctions dépassent de loin l’impact de tout écart de langage. Nous appelons à une communication et un dialogue direct entre le Président de la FIA et les membres de WoRDA afin de trouver une solution mutuellement acceptable et urgente. » Ce communiqué, répétons le, est signé par les tous les principaux équipages actuels du Championnat du monde des rallyes 2025 (Sébastien Ogier, Kalle Rovanperä, Thierry Neuville, Elfyn Evans, Adrien Fourmaux. Takamoto Katsuta, Grégoire Munster, Sami Pajari, Johan Rosell, Oliver Solberg, Dani Sordo, Léo Rosell) La FIA et son Président, l’Emirati Mohammed Ben Sulayem font actuellement et depuis de longs mois… l’unanimité contre eux et cela dure effectivement depuis un moment! Après le microcosme de la Formule 1 et sa solide association des pilotes du GPDA, c’est désormais et c’est nouveau dans le milieu des sports mécaniques, au tour du monde du rallye, de prendre position contre les instances dirigeantes de la FIA. Et on ne peut leur donner tord car sincérement Le langage familier ne peut être considéré et jugé comme égal à une véritable insulte ou à une agression physique. Auront t’ils droit à une réponse? Pas du tout certain que Mohammed Ben Sulayem, le Président de la FIA, leur réponde, car le Dubaïote s’était contenté de critiquer le GPDA, qui l’an passé avait publié une lettre similaire!!! Sans daigner prendre la peine de répondre, ce qui aurait été la moindre des politesses car toute question mérite réponse !!! Questionné l’ancien pilote Finkandais Jari-Mati Latvala, devenu patron de l’equipe Toyota. indique à propos des sanctions sévères pour des injures.. Si c’est ce qu’ils veulent ( Ben Sulayem et la MaFIA) , il leur suffit d’arrêter les interviews en direct à la fin des spéciales. Ils devront les déplacer sur un tronçon de route cinq minutes plus tard et donner aux pilotes le temps de se calmer. Nous sommes le seul sport où les interviews peuvent être réalisées en direct, au moment même où les émotions sont à leur comble. C’est la beauté de notre sport ! En tant qu’équipe, nous soutenons nos pilotes et nos copilotes pour défendre leurs intérêts sur cette question. Nous espérons vivement un dialogue constructif entre la FIA et la WoRDA qui puisse aboutir à une solution positive et à un championnat encore meilleur. On ne peut pas préparer quelqu’un d’une manière qui l’empêche d’exprimer ses émotions de manière naturelle. On peut le lui rappeler à l’avance, mais on ne peut contrôler personne dans ce genre de situation. Cela fait partie de la vie. Nous traversons tous des moments difficiles. Il ne faut pas oublier qu’il ne s’agit pas d’un juron intentionnel. Il y a une différence entre un juron délibéré et la façon naturelle dont les gens parlent.