LA SUPERBE EXAGON FURTIVE DANS SA VERSION DÉFINITIVE
Après avoir découvert l’offre de véhicules électriques pour Monsieur- tout-le-monde dans un article précédent, Autonewsinfo.com se penche maintenant sur quelques engins d’exception, propulsés par la même énergie, présentés lors de ce mondial.
Du sport, mais à quel prix…
Après avoir dévoilé sa Furtive e-GT lors du Mondial 2010, la nouvelle firme Française Exagon, animée par le dynamique Luc Marchetti, a passé deux ans à en peaufiner le développement.
Il a permis aussi aux journalistes de s’installer à bord pour de brefs galops d’essais, comme mi 2011 sur le circuit d’Alès, pilotés par Nicolas Prost.
Cette année, c’est donc la version définitive qui est présentée au Mondial. Et sous de nouvelles couleurs. Si le gris seyait bien à la Furtive, lui conférant une allure dynamique et sportive, le brun qu’elle a revêtu pour le Salon de Paris, magnifie ses lignes et la rend aussi désirable que les McLaren ou Jaguar des stands voisins dans le hall 5.1.
Exagon en profite pour lancer sa commercialisation.
Au prix conséquent de 404 000 €.
Pas moins. Mais la fabrication dans les ateliers ultra-modernes de Magny cours, en toute petite série de ce type de véhicule permet de proposer au client de personnaliser sa voiture.
De la haute couture en quelque sorte. Dès lors, tout est possible en termes de coloris, de finition ou encore d’accessoires.
Toujours équipée de batteries SAFT au super phosphate fabriquées dans la région de Bordeaux, et de moteurs deux moteurs Siemens, cette version commercialisée dispose de maintenant de 2 x 148 kW, soit 296 kW ou encore 402 ch contre 250 kW (340 ch) pour la version 2011.
Elle est accouplée à… une boite de vitesse, ce qui n’est pas courant pour les véhicules électriques. Cette boite à trois vitesses, entièrement automatique, issue des idées de la course automobile, permet de relier entre eux les deux moteurs électriques, de gérer la puissance délivrée en fonction des besoins et de la transmettre aux roues arrières via un différentiel.
Le principe de fonctionnement en est complexe, puisque utilisant de manière alternative chacun des deux moteurs sur les basses vitesses et les deux à la fois en haute vitesse.
Exagon ne cherche pas trop à s’étendre sur le sujet, souhaitant garder ainsi un avantage technologique.
Ainsi gréée, la Furtive est capable de 287 km/h, en 3.5’’ de 0 à 100 km/h et 21.9’’ au 1000 m DA. Le tout dans une ambiance de cuir intégral.
Gilles Gaignault, nous confiait :
” Cet Exagon, c’est quelque part un salon roulant.Le summum du confort et d’une réelle beauté pour un véhicule électrique. A son bord, on a l’impression de se retrouver à l’Opéra… tant la sonorité est TOP”
Rouler à haute vitesse sans bruit autre que la musique, le Rêve !
Venturi de son coté dévoile son America, super buggy électrique de 300 ch, 200 km/h, avec une autonomie annoncée de 300 km (batteries lithium ion polymères), et dont la chaine de propulsion est la dernière génération issue de la longue expérience de la firme monégasque.
Plusieurs modes de conduites sont disponibles allant de ‘cruising’ à ‘super-sport’. Le châssis est en carbone-nida et la carrosserie en composite carbone. La finition sera faite sur mesure aux spécifications des clients.
Mais attention, il n’y en aura que 100 produites…
Les personnes intéressées sont priées de se faire connaitre rapidement !
Mercedes pour sa part, présentait certainement la future grande rivale de l’Exagon :
la AMG SLS ‘electric drive’.
Encore sous la forme de concept-car, d’un bleu électrique symbolique mais pas des plus heureux, ce monstre à quatre roues promet énormément.
Qu’on en juge :
Moteurs dans les quatre roues, donc quatre roues motrices, 740ch, freins en céramique composite… La vitesse est hélas bridée (à 250 km/h) par le constructeur comme la majorité des productions hyper puissantes d’outre-Rhin.
Mais le 0 à 100 km/h est couvert en moins de 4 secondes !
Mercedes nous annonce déjà un prix prévisionnel supérieur à 400 000 €.
Pas d’erreur, on est bien dans les mêmes valeurs que chez Exagon.
Plus raisonnable, dans un minuscule stand coincé dans le couloir entre les halls 2 et 3, on peut découvrir un coupé-cabriolet Français, la Pariss, avec deux s…
Ce n’est pas une Super-car. Sa vocation à elle c’est le sport plus ‘traditionnel’ :
Confort minimum et poids léger pour sensations maximum.
Véhicule Français, il passera ses tests d’homologation durant l’hiver, pour être construit dès 2013 dans les ateliers de Calais.
Damien Biro, son concepteur n’en est pas à son coup d’essai dans le véhicule électrique. Il produit déjà de petits véhicules de loisirs électriques depuis 2005. Mais avec la Pariss, il veut commercialiser un engin basé sur les ‘recettes Lotus’ appliquées à l’électricité.
Une sorte de Tesla – marque Américaine absente de ce Mondial mais qui a ouvert uun Show Room a deux pas des Champs Elysées avenue Kléber- encore plus radicale.
Elle est dotée de deux moteurs de 50 kW, un à l’avant et un à l’arrière, soit une puissance raisonnable de 100 kW ou 136 ch.
Mais pour un poids maxi de 750 kg seulement, y compris les 200 kg de batterie. En effet une masse faible nécessite moins de puissance et donc d’embarquer moins de batterie… ce qui permet au véhicule de peser encore moins. Un cercle vertueux en somme.
On arrive à ce poids malgré un châssis en acier, moins onéreux qu’un châssis en alu collé. La voiture a déjà roulé, mais on reste encore discret sur ses performances.
Cela viendra ensuite.
Reste le prix qui fera payer le coût de l’artisanat : on prévoit 60 000 €, cela reste malheureusement cher.
Peu de luxe…

Et seulement quelques Concept cars électriques…





