BEIRER ET RIVOLA PRÊTS À RÉDUIRE LEURS TEAMS[/caption]
Un paddock c’est 3.000 personnes.
Comme il est question, je n’ose plus écrire probable dans ce monde où les médecins se tirent dans les pattes (comme les maréchaux russes et autrichiens la veille d’Austerlitz, on a vu le résultat…) de faire des GP à personnel limité, voire sans public, avec seulement la TV, forcément certaines écuries cherchent la solution.
[caption id="attachment_325019" align="aligncenter" width="600"] UN MONDE FOU FOU FOU SUR LES PADDOCKS (PHOTO MOTO STATION)[/caption]
C’est Massimo Rivola, le team manager d’Aprilia qui a révélé le premier cette idée, une seule moto par pilote (comme en Moto2 ou Moto3) et un nombre réduit de techniciens autours.
Si par exemple le paddock du GP est limité à 1.000 personnes, chaque stand se verra attribuer un nombre très restreint de «passes», on va retrouver la vielle époque (très !) des spécialistes des faux passes dans les teams…
Bien sûr, journalistes, spécialistes de la ‘com’, réceptionnaires dans les hospitality devenus inutiles, cela fait un monde colossal dont on peut très bien se passer.
Chaque fois que je vais sur un GP, F1, MotoGP, Cross, je suis abasourdi du nombre de gens n’ayant manifestement rien à foutre là et je me dis à chaque fois que l’ego des teams managers coûte une fortune !
Les invités, les commerciaux sont là par centaines selon le GP…
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KTM PRÊT À JOUER LE JEU[/caption]
Pete Beirer, autre manager de team européen, ceux qui sont le plus près de leurs sous bien sûr, même ayant des sponsors parfois richissimes, est le patron de la ‘smala’ KTM.
Il vient de déclarer à peu près la même chose, en affirmant qu’un pilote et une seule moto sur un GP réduit, c’est faisable.
Il n’est que de voir l’attroupement qui se fait autour de Marquez chaque fois qu’il descend de moto en essais pour s’en rendre compte !
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RIVOLA LE MANAGER D’APRILIA A DÉJA ÉVOQUÉ LA SITUATION[/caption]
Beirer évoque quatre mécanos par moto, ce qui en effet changerait de la ruche habituelle, il prétend être en’négos’ sur ce point avec tous les autres constructeurs…
Attention cependant à ne pas tomber dans les courses au rabais, on imagine le monde dont on a besoin pour l’électronique, les freins, les suspensions, les pneus etc…
Certes les calculs peuvent être faits en amont, ils le sont d’ailleurs, mais un MotoGP sans aucune évolution du vendredi au dimanche manquera peut-être un peu de piquant…
Enfin, il faut voir aussi le verre à demi-plein, si le GP a lieu, le reste…
Beirer reste persuadé que l’on pourra faite dix GP en 2020, peut-on lui en vouloir ?
Et… s’il avait raison !