De petits signes suggèrent qu’il y a effectivement de sérieux problèmes que l’ancien brillant pilote de F1, l’Autrichien Gerhard Berger, responsable de cette catégorie pour ITR, tente de résoudre.
Déjà le fait qu’au 7 novembre, soit plus d’un mois après la fin de la saison 2022 du DTM, il n’y ait pas encore de calendrier des courses pour l’année prochaine, est à lui seul significatif et assez inquiétant.
Et aussi le calendrier déjà publié par Lamborghini Europe Super Trofeo pour la future saison 2023, et qui indique deux TBA (doit être annoncé), qui seraient les dates dans lesquelles le jumelage sans précédent entre les deux séries était récemment au cours de l’été envisagé.
D’autre part, ajoutons et précisons surtout que plusieurs contrats avec divers fournisseurs (pneumatiques, carburants, etc.) et plusieurs circuits arrivaient à échéance à la fin de cette année 2022.
En DTM, bien qu’ils aient été contraints de se tourner vers les voitures GT3 depuis 2021, ils continuent de considérer leur catégorie comme quelque chose de supérieur, oubliant peut-être que les fascinantes voitures GT3, remplissent de nombreux Championnats, comme le GT World Challenge, le GT Open et diverses séries Nationales !
Du coup, ce DTM n’est donc plus quelque chose d’exclusif comme c’était le cas avec les phénoménales et uniques voitures de classe 1 des belles années de la discipline avec les super performantes Audi, BMW, Opel et Mercedes…
La seule différence désormais avec les autres Championnats GT3 classiques est qu’un seul pilote par voiture participe au DTM, contrairement aux autres disciplines avec des changements de pilotes.
Pourtant, malgré cela, le DTM récent a continué à se sentir comme quelque chose d’exclusif et à exiger des offres très coûteuses, laissez-nous vous dire, sans aucune raison…
C’est bien la raison pour laquelle, alors qu’il était temps de conclure des accords noir sur blanc, les différents interlocuteurs de Gerhard Berger ralentissent, demandant à baisser les exigences, faute de quoi ils pourraient fort bien de retirer et se passer du DTM…
En attendant, les équipes actuelles préparent quand même la saison 2023. Des sponsors, des pilotes, ont été contactés par de nombreuses écuries, certaines ont même renouvelé leurs accords.
N’hésitant pas à déclarer à qui veut bien les écouter : « Si ça tourne mal, on verra bien. »
C’est la raison pour laquelle en coulisses, selon les dernières rumeurs qui circulent en ce début de mois de novembre, on parle d’un rapprochement et évoque une éventuelle combinaison avec la série nationale la plus réussie d’Europe, l’ADAC GT3 Allemande.
Mais pourquoi ce Championnat qui tourne bien, devrait-il soudainement et subitement se réformer pour devenir le DTM ou quelque chose de similaire ?
En conclusion et comme on le constate, le DTM a hélas du plomb dans l’aile…
Malheureusement car franchement son avenir parait actuellement bien sombre !
Peter SOWL
Photos : DTM
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