Team DESSOUDE autour du Juke préparé pour le Dakar 2013
UN HOMME DE PASSION
Le rendez-vous était fixé à la concession NISSAN de Saint Lô, où nous arrivons un peu avant l’heure du rendez-vous. Après avoir signalé notre arrivée, c’est Géraldine DESHAYES, fidèle assistante du Team-manager, qui nous autorise aimablement à nous imprégner de l’ambiance de l’annexe compétition, où une petite ruche bourdonne autour des véhicules de course, des camions d’assistance en cours de chargement.
André DESSOUDE dans son bureau

André DESSOUDE Préparateur

UN PRÉPARATEUR INSPIRE

TEAM DESSOUDE: L’ Atelier Course
André DESSOUDE et le Proto Juke

DAKAR 2013
Pour le DAKAR 2013 le Team DESSOUDE va encore avoir fière allure puisqu’il alignera : N° 318 Le Proto JUKE pour Christian LAVIEILLE (que nous allons détailler) N° 335 le Pick-up ATACAMA (à partir d’un châssis brésilien) et avec un moteur NISSAN 3,5 l, pour Frédéric CHAVIGNY N° 332 un buggy identique à celui de Christian LAVIEILLE pour Stéphane WINTENBERGER N° 385 un Buggy à carrosserie forme BMW et moteur 3,5l NISSAN pour Yves TARTARIN N° 412 un Proto Mitsubishi 4×4 construit et piloté par Bernard CHAUBET Ces deux derniers concurrents étant des clients hébergés par la structure DESSOUDE pour l’assistance. Fort de son énorme expérience des Dakar et après une étude approfondie du parcours, du budget disponible, du règlement technique et de la concurrence, André DESSOUDE s’est fixé des objectifs pour le proto Juke : « On a un bon pilote qu’est Christian (LAVIEILLE), qui sait utiliser le potentiel qu’on lui confie, donc, à partir de là, si l’on pouvait gagner la catégorie deux roues motrices, ça nous plairait beaucoup. Mettre cette voiture là dans les 10 ou 12 premiers du classement général, ça serait possible à priori et ça serait une bonne récompense pour tout le travail de l’équipe. »Montage du Juke DESSOUDE

JEAN MARC SCHMIT, l’Ingénieur du Team
A ce propos, Jean- Marc SCHMIT détaille la démarche concernant le moteur : « Le choix s’est porté sur un moteur low-cost. On part d’un moteur de série qu’on va essayer d’améliorer et surtout d’adapter à l’utilisation qu’on va en faire. Cela ne veut pas dire puissance outrancière, ni couple exagéré. Dans la course il faut partir et arriver en tenant compte de tous les objectifs et des contraintes : la consommation, la fiabilité, la facilité, l’utilisation… pour que tout ça s’intègre très bien dans la voiture. Je suis donc parti sur ce moteur BMW qui a vraiment une très bonne réputation. J’avais le choix dans cette gamme BMW du 2 litres 4 cylindres au 3 litres 6 cylindres, de 220 cv à 330 cv, avec la bride réglementaire bien sûr ! On a donc choisi le 2 litres bi-turbo avec 275 cv, quand même ! » Vous ne travaillez pas uniquement sur le moteur ? « Oui, le travail qu’on me demande ici c’est de faire la synthèse, ce qu’André appelle le boulot d’un ingénieur voiture ou ingénieur maison. Peu importe l’appellation, mais c’est surtout prendre en compte les objectifs du team, connaître les budgets accordés puis faire des propositions techniques pour atteindre ces objectifs. Pour moi mon but, c’est aussi de faire de belles autos. J’espère qu’on va voir la progression dans la continuité de cette petite voiture. Ici c’est une ambiance de travail que j’aime bien. »
Finition du Juke

Christian LAVIEILLE dans le baquet du Juke

DAKAR 2013 Team DESSOUDE derniers jours d’atelier

UN PILOTE EMBLÉMATIQUE

Christian LAVIEILLE pilote
Il était normal de donner la parole à l’intéressé mais en l’orientant sur la course à venir. Alors Christian, depuis quand roules-tu chez DESSOUDE et comment vois tu le Dakar cette année ? « Chez André, mon premier DAKAR c’était en 2004 et après on a gagné la Coupe du monde en T2, puis on a fait ensemble les Dakar depuis 2007. Avant je roulais sur des protos 4 roues motrices, maintenant ce sera un buggy. Je ne sais pas encore trop où on va se positionner car je ne connais pas encore bien les possibilités de cette auto. On n’a pas pu faire beaucoup d’essais avec ce proto entièrement neuf, mais avec des sous ensembles que nous avons déjà utilisés. Si tout se passe bien ça peut faire une belle place, mais ça reste le Dakar. » Et le parcours ? « Pour moi, ça va être une première au Pérou. Apparemment il y a beaucoup de sable, ça ressemble un petit peu à l’Afrique… j’aime le sable donc tant mieux. Après, on n’est jamais à l’abri de faire une erreur dans le sable, non plus. Mais c’est à notre avantage, je pense. » Ton objectif, c’est de gagner en deux roues motrices ? « Tu vois, je n’aime pas trop parler d’objectif sur un Dakar, c’est tellement long. Ceci dit, après, pourquoi ne pas gagner en deux roues, bien sûr ? Ensuite, si on fait une belle course, si on ne fait pas d’erreur (avec Jean-Michel POLATO son coéquipier) on peut faire entre huit et quinze, ça dépend aussi de ce qui se passe devant. J’espère qu’on aura un beau résultat, l’équipe travaille d’arrache pied depuis un moment, ça serait une bonne récompense.»
GÉRALDINE : UNE PIÈCE MAITRESSE DU TEAM

UNIMOG DESSOUDE

Les Managers dans la course

Fin de préparation du Juke

Juke DESSOUDE Christian LAVIEILLE Géraldine DESHAYES André DESSOUDE

SOUVENIRS DES ANNÉES DESSOUDE EN RALLYES-RAID




