F1 1982 – GP du CANADA – L’OSELLA de Ricardo PALETTI – Photo PUBLIRacing[/caption]
Lors du prochain Grand Prix du Canada ce week-end à Montréal, cela fera tout juste 40 ans que le jeune Italien Riccardo PALETTI, y trouvait la mort de façon tragique et ce cinq semaines à peine, après le héros national et local Gilles VILLENEUVE, disparu lui lors des qualifications pour le GP de Belgique à Zolder le 8 mai 1982 et qui plaça le Canada et la F1 véritablement sous le choc, à une époque où la mort guettait encore à chaque Grand Prix.
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pPour preuve, le dimanche 13 juin 1982, où le jeune Milanais, né le 15 juin 1958 à l’aube de ses 24 ans, allait devenir la 29ème victime de la catégorie reine du sport automobile,l a F1.
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Tout heureux de s’être qualifié au Canada lors de sa huitième tentative de la saison en cours, au volant de l’une des OSELLA FA 1C, poussive, l’ancien espoir Lombard du ski alpin transalpin, voyait déjà sa qualification en avant dernière ligne sur la grille de départ, où figuraient 26 partants comme beau cadeau d’anniversaire anticipé et qu’il comptait fêter dignement en présence de sa maman présente à Montréal pour l’occasion.
Malheureusement pour le fils d’Arieto PALETTI, géant de l’immobilier en région Milanaise, l’occasion de souffler sa 24ème bougie, ne se présenta pas, suite au drame, dont il fut victime lors de son premier vrai départ en F1.
Rappel des faits
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Et comme si un mauvais sort avait été jeté sur cette 8ème manche du Championnat du monde 1982, qui en comptait 16, le Poleman Didier PIRONI sur sa FERRARI V6 Turbo 126 C2, cala son moteur sur la grille de départ, passant de l’obus attendu… à l’obstacle qu’il fallait pour tous les pilotes placés derriére, éviter à tout prix!
Si la majorité des adversaires derrière lui parvinrent à l’éviter, il n’en fut pas de même pour ceux partis en fond de grille comme Elio de ANGELIS et sa LOTUS 91 qui ne l’évita qu’au prix d’un réflexe désespéré tandis que derrière Jochen MASS (MARCH-FORD), Raoul BOESEL (MARCH-FORD) et Eliseo SALAZAR (ATS-FORD) se crashent eux, alors que le malheureux PALETTI, surpris par tout ce charivari lancé à quelques 200 Km/h en 3ème et son moteur poussé à 13.500 tours/minute, alla s’encastrer sans aucune chance d’échappatoire avec l’avant de sa frêle OSELLA, c’est-à-dire, la partie la plus vulnérable sur les F1 de l’époque, dans le train arrière de la FERRARI de PIRONI.
Malgré l’intervention rapide du Dr Sydney WATKINS et après un début d’incendie qu’il fallut maîtriser, le pauvre Riccardo PALETTI? ne put être extrait de sa carcasse qu’après 25 longues minutes? avant d’être évacué vers un hôpital Montréalais, où l’on ne put que constater son décès, suite au déchirement de l’aorte, provoqué par le violent choc du volant contre sa poitrine.

L’histoire retiendra que le malheureux PALETTI nourrissait plein de projets à l’aube de sa jeune carrière en F1 chez OSELLA, financée par son milliardaire de paternel, qui voulait faire de lui un homme !
Après Gilles VILLENEUVE, Riccardo PALETTI venait malheureusement de s’inviter comme deuxième victime d’une saison 1982 particulièrement dramatique, suivi hélas deux mois plus tard, par le destin brisé de Didier PIRONI, gravement blessé, lui, lors de essais du Grand Prix d’Allemagne à Hockenheim, alors qu’il était en lice pour le titre de Champion du Monde.
En ce week-end de Grand Prix du Canada, 40 ans se sont écoulés depuis le drame PALETTI et il seront nombreux à avoir aussi également une pensée pour le héros, que fut le Petit Prince, Gilles VILLENEUVE et bien sûr pour l’anonyme Riccardo PALETTI, que le public CANADIEN s’apprêtait à découvrir.
Manfred GIET
Photos : Publiracing Agency
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