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Les 6 Heures de Monza se sont révélées indigestes pour la Toyota GR010 Hybrid N°8 de l’équipage Brendon Hartley, Ryo Hirakawa et Sébastien Buemi. Lors des premiers tours, le Suisse a d’abord percuté la Ferrari N°51 au départ à la chicane pilotée par Antonio Giovinazzi puis Satoshi Hoshino, remédiant dans l’ordre à une pénalité de 10 secondes et à un stop & go d’une minute. Le trio Toyota ne s’est pas découragé en tentant une remontée désespérée aboutissant finalement à une quatrième place bien méritée. Comme si cela ne suffisait pas, une énième douche froide est arrivée en fin de course. En analysant les données, les commissaires ont pu constater que le GR010 Hybride numéro 8, dépassait la puissance maximale autorisée par la réglementation (égale à 507 kW) lors du 190éme tour. L’infraction a été sanctionnée par un autre stop & go de 5 secondes qui s’est transformé en 45 secondes à ajouter au temps de fin de course, faisant glisser Buemi, Hartley et Hirakawa de la quatrième à la sixième place du général. La Ferrari d’Alessandro Pier Guidi, James Calado et Giovinazzi a également été pénalisée. Dans les derniers tours, ce dernier double la Porsche 963 LMDh du Français Frédéric Makowiecki mais en dépassant les limites de la piste dans la ligne droite principale. Cette manœuvre a été sanctionnée par un drive through converti en 40 secondes. Du coup la Porsche Penske pilotée par Makowiecki, Michael Christensen et Dane Cameron en a profité, grimpant à la quatrième place du classement général final !LE FILM DE LA COURSE
La Toyota GR010 HYBRID n°7 a livré une course sans erreur depuis la pole position pour s’imposer lors des 6 Heures de Monza, cinquième manche du FIA WEC. Ferrari et Peugeot complètent le podium.
L’équipe Toyota triomphe ce dimanche 9 juillet 2023 à l’arrivée des Six Heures de Monza, cinquième manche du Championnat du monde d’endurance WEC, prenant ainsi sur ses terres sa revanche face a l’écurie Ferrari récemment il y a 1 mois victorieuse des 24 Heures du Mans du Centenaire.
Mais Ferrari auteur de la pole samedi et seconde sous le damier n’a pas démérité dans le temple de la vitesse, l’écurie Française Peugeot prend la troisième place sur le podium avec l’une de ses 9X8, la N° 93 pour la plus grande satisfaction du patron, le ‘ Boss, Carlos Tavarés présent comme au Mans dans le stand des Lionnes !!!
Un mois après son abandon lors des 24 Heures du Mans, la Toyota GR010 HYBRID N°7, a donc brillé en terre Lombarde et pris sa revanche sur le destin… Pour ces 6 Heures de Monza, l’équipage constitué de Mike Conway, José María López et Kamui Kobayashi a signé sa troisième victoire de la saison, après celles déjà décrochées à Sebring et Spa-Francorchamps et cette N°7 en profite pour se replacer à la deuxième place du classement général provisoire des Hypercar, derrière la voiture-sœur, la Toyota N°8. 



En dépit du soutien massif des tifosi,(65.000 spectateurs) la Scuderia Ferrari AF Corse doit se contenter de la deuxième place pour sa 499P la mieux placée, la N°50. Et au Championnat Constructeurs Hypercar, Toyota accroît légèrement son avance sur le Cheval Cabré
Le début des 6 Heures de Monza a été marqué par les malheurs de Sébastien Buemi. Sa Toyota N°8, leader au classement du mondial WEC 2023 et qui s’élançait de la troisième place sur la grille, a hélas involontairement heurté et percuté la Ferrari N°50 de Miguel Molina à l’entrée de la 1ére chicane. Le pilote Suisse a écopé de 10 secondes de stop & go en conséquence. Mais ce n’était pas fini car Buemi commettait une nouvelle erreur en entrant cette fois en collision avec l’Aston Martin N°777 de Satoshi Hoshino avant la chicane Ascari, provoquant l’abandon de l’Aston D’Station Racing et l’intervention du Safety Car. L’ex-pilote Toro Rosso en F1 était cette fois sanctionné d’une minute de stop & go, reléguant dub coup, la GR010 HYBRID N°8, loin de la lutte pour la victoire.
A la reprise, Mikkel Jensen au volant de l’une des 9X8 Peugeot prenait les commandes des débats en dépassant la Toyota N°7 de Mike Conway. Mais cette Peugeot 9X8 n°93 ne restait pas longtemps leader. En effet, la moitié du plateau Hypercar, dont les deux prototypes Français, anticipait leur premier arrêt aux stands. Avec l’autre moitié des Hypercars sur une stratégie différente, la hiérarchie évoluait au fur et à mesure. La Porsche du Hertz Team JOTA, la Cadillac Racing, l’une des Porsche Penske Motorsport, la N°6 et même la 963 du Proton Competition, pour sa première course dans la catégorie reine avec sa 963 privée, ont pu ainsi prendre temporairement la tête des opérations.Les températures élevées (près de 34°C) de Monza mettaient les mécaniques à rude épreuve. La Peugeot N°94 tournait momentanément au ralenti, victime d’un souci de boîte de vitesses avec alors à, son volant, l’Américain Gustavo Menezes. L’Hypercar Française était contrainte de s’arrêter au stand pour de longues réparations…
Antonio Felix da Costa subissait, lui, des problèmes avec le volant de la Porsche N°38 du Hertz Team JOTA. Cadillac Racing dégringolait ensuite au classement suite à un ravitaillement d’urgence, consécutif à l’intervention de la Safety Car, suite à un accrochage entre deux LMP2, celles de Gabriel Aubry (OrecaVector Sport N°10) et de Bent Viscaal (Prema Racing N°9).A mi-course, les écarts étaient minimes en tête de la course et tout restait encore à jouer. Preuve de l’homogénéité de la catégorie Hypercar, cinq constructeurs différents occupaient les cinq premières places avec, dans l’ordre, Toyota, Ferrari, Peugeot, Porsche et Glickenhaus. Partie de la pole position, la GR010 HYBRID N°7 augmentait le rythme, sous l’impulsion de son pilote Argentin, José María López, pour s’envoler en tête et devancer la Ferrari N°50.Dans la sixième et dernière heure de course, le Cheval Cabré tentait une stratégie agressive pour permettre à Antonio Fuoco de refaire son retard sur Kamui Kobayashi. Finalement, le poleman Japonais coupait la ligne d’arrivée en vainqueur avec 16”520 sur le Transalpin. Les Porsche Penske Motorsport, la Toyota N°8 et la Peugeot N°93 se disputaient la dernière marche du podium.
C’était finalement Paul di Resta qui emmenait l’Hypercar Sochalienne sur le podium pour la première fois depuis son retour dans la catégorie reine il y a tout juste un an ici même à Monza ! Une belle performance qui vient récompenser les progrès des Lionnes !La Toyota N°8 terminait six après avoir été sanctionnée de 50secondes pour avoir dépassé la puissance maximale autorisée. La Porsche Penske Motorsport N°5 complétait le Top 5, en profitant d’une pénalité d’après course infligée à la Ferrari N°51.La 963 d’usine N°6 et la Glickenhaus Racing se classaient respectivement sept et huit. La Porsche du Hertz Team JOTA et la Cadillac Racing terminant elles, neuf et dix. La seconde Peugeot 9X8 la N°94 et la Floyd Vanwall Racing fermaient la marche. La Porsche N°99 de Proton Competition ayant été contrainte à l’abandon, à la suite d’un problème mécanique.
Dans la catégorie LMP2, la lutte a été serrée entre les Oreca du Jota, d’Alpine Signatech, du WRT et de United Autosports. Leader à vingt minutes de la fin de course, l’Oreca 07 du Team Belge WRT, la N°31 a dû plonger dans son garage suite à un souci mécanique! L’Oreca N°28 du Team Britannique JOTA en profitait pour tirer les marrons du feu et s’imposer pour la première fois de la saison.
L’une des deux Alpine Signatech, la N°36 signait une très encourageante deuxième place pour l’équipe Française de Philippe Sinault qui prépare l’arrivée en 2024 de l’Hypercar Alpine, de retour au premier plan enLMP2. Leader au classement général et partie de la pole position, la seconde Oreca du Team WRT, la N°41, complète le podium, suite à un dépassement dans le dernier tour de Louis Delétraz sur Oliver Jarvis au volantb de la N°23 d’United Autosports.




VICTOIRE DE L’ORECA DU JOTA DEVANT ALPINE EN LMP2…


SUCCÉS PORSCHE EN LMGTE MAIS CORVETTE DEJA TITRÉ





LE CLASSEMENT GÉNÉRAL FINAL DES SIX HEURES DE MONZA

