Pour la course, comme il allait y avoir beaucoup de trafic lors des premiers tours et que Satoshi Motoyama s’était montré performant lors des manches précédentes en dépit d’une malchance tenace, décision était prise de lui faire prendre le départ. Une stratégie que ne regrettait pas l’écurie puisque, absolument survolté, le Japonais prenait tous les risques, doublait la bagatelle de 11 voitures et achevait son relais en tête.
SUPER GT AU JAPON: POUR TRELUYER-MOTOYAMA UNE VICTOIRE A AUTOPOLIS QUI RELANCE LE CHAMPIONNAT
Une victoire qui relance tout en Super GT à Autopolis lors de la 7e manche) du Championnat de Suoer GT Nippon !
Grâce à un Satoshi Motoyama survolté et un Benoît Tréluyer au sommet de son art, l’écurie Motul-Autech signe sa deuxième victoire de la saison et se replace pour le titre. A Motegi, les 15 et 16 octobre prochains, la couronne sera décernée au terme d’un duel singulier…
Seize, c’est le nombre de points qui séparent désormais la Nissan GT-R de l’écurie S Road MOLA pilotée par la paire Yanagida-Quintarelli et celle de l’écurie Motul-Autech.
C’est entre elles deux, que le titre se jouera dans moins de deux semaines sur le tracé de Motegi. Le duel promet d’être grandiose puisque les quatre pilotes pourront s’exprimer sans la moindre retenue maintenant que la firme Nissan est certaine de remporter le titre « Constructeur ».
Pour en arriver à cette finale qui s’annonce déjà haute en couleur, il aura fallu ce week-end d’Autopolis où Tréluyer et Motoyama, déjà vainqueurs de la manche d’ouverture, parvinrent à sauver leurs dernières chances de titre au terme d’une course époustouflante.
« Nous sommes arrivés assez confiants, grâce à l’introduction d’une évolution moteur qui, sur le papier, devait nous apporter un gain substantiel, spécialement sur ce tracé, soulignait dimanche soir le pilote Français. Et comme nous ne souffrons plus des petits problèmes de pneus à hautes températures qui rendaient difficile le réglage de la voiture, nous avons pu nous exprimer pleinement. »
Si la Nissan GT-R se montrait un peu juste en performance sur un tour par la faute de gommes plus dures que celles de la concurrence directe, les essais libres confirmaient toutefois que le Français était là pour la gagne.
Et le petit écart enregistré en vitesse pure était largement compensé par les très bons temps réussis lors des longs relais, ce qui était évidemment de bon augure pour la course.
« Même un peu moins performant, j’aurai dû me qualifier facilement pour le « Super Lap », sauf qu’à la sortie d’une épingle, alors que je débraquais normalement, la voiture décrochait de l’arrière pour une raison qui nous échappe encore – peut-être y avait-il quelque chose sur la piste ? Bref, je tapais légèrement le mur extérieur et je devais me contenter du 12e chrono réussi quelques minutes plus tôt dans le trafic. Sur le coup, j’étais déçu même si nous n’étions pas trop loin », poursuivait un Tréluyer plus mordant que jamais.