SUPERBIKE A PORTIMAO – MAXIME BERGER MIS A PIED !
Après avoir évincé successivement Sylvain Guintoli et Jakob Smrz à quelques semaines d’intervalle, le Team Liberty Racing Effenbert, vient d’annoncer la fin de sa collaboration avec Maxime Berger.
Il se retrouve donc à pied pour les deux dernières épreuves de la saison, Portimao et…Magny-Cours.
La présentation du Team à Sestriéres en Italie
RETOUR EN ARRIÈRE
Le Team Liberty Racing Effenbert qui avait été au centre des discussions cet été après le départ tumultueux de Sylvain Guintoli refait parler de lui ! En effet, après le départ du Français Guintoli puis dans la foulée, du Tchèque Jakob Smrz, quelques semaines après, c’est au tour du natif de Dijon, Maxime Berger de voir son contrat purement et simplement rompu et déchiré et qui se retrouve désormais à pied pour la fin de saison. Une fin de saison noire pour le pilote bourguignon qui n’a que très peu de chance de rouler « chez lui » à Magny-Cours pour la dernière manche de la saison. Dans un communiqué du Team Liberty, le patron du Team qui a pris la décision seule de se séparer du pilote Français déclare que « C’est la course ». La vérité c’est que c’est bien le patron qui a mis fin prématurément à leur collaboration. Maxime Berger s’est expliqué au micro de Philippe Debarle et déclare « Mario Bertuccio, patron de Liberty Racing, a pris mon contrat et l’a déchiré verbalement, ni plus ni moins ». Quand on sait que Maxime Berger a toujours payé au prix fort son guidon et n’a jamais eu de retard dans ses paiements, la pilule est difficile à avaler. Maxime Berger explique d’ailleurs très bien la situation de plus en plus difficile pour les pilotes devant amener ses propres sponsors pour faire fonctionner le Team « Tous mes paiements ont toujours été à jour. Maintenant, les pilotes amènent les budgets, mais les patrons de Teams ne font pas tous toujours bien leur travail. C’est un peu délicat. Le pilote finance le team, c’est comme si je m’étais payé ma saison ». Et il en profite pour saluer la loyauté de ses partenaires depuis ses débuts en compétition «Il est dommage que ça se passe ainsi. Le monde de la course moto commence à être plus ou moins difficile. Il n’y a pas de sponsors pour les sports mécaniques en France. Et maintenant que les pilotes ont commencé à amener de l’argent, ça ne va pas aller en reculant ! Ça ira en augmentant. Moi je remercie tous mes partenaires et tous les gens qui me soutiennent sur Dijon parce que c’est grâce à eux que je cours depuis 10 ans. Je remercie ces gens-là, ce qu’ils ont fait est beau. Je respecte tout le monde, et je suis désolé de cette histoire pour tous les gens qui m’aident. Je saurai rebondir, avec du bon matériel pour être concurrentiel ».