La participation de GT est une tradition au Mans. Certaines ont figuré sur le podium (troisième en 1961 pour Ferrari 250 GT, puis deuxième en 1962 pour une Ferrari 250 GTO en 1963), une autre a même gagné (McLaren F1 GTR en 1995).Mais cette catégorie offre toujours des luttes aussi intenses que celles des prototypes aux cotés desquels elles roulent.Et c’est là que le travail des pilotes est double. D’une part ils doivent lutter entre eux pour bien figurer au classement, mais ils doivent aussi en permanence surveiller leurs rétroviseurs (ou caméra de rétro vision de nos jours) pour ne pas gêner les pilotes des prototypes Hypercar ou LMP2 qui roulent jusqu’à 50 km/h plus vite et qui passent dans les courbes bien plus rapidement, bénéficiant de beaucoup plus d’appui aérodynamique…La catégorie GTE Pro, voitures de dernière génération de l’année, réservée aux constructeurs ou écuries bénéficiant de l’appui des constructeurs a disparue en 2023.Le règlement à fait son temps et on prépare activement les nouvelles voitures de 2024, des GT3. Mais la catégorie GTE Am, dédiées aux écuries privées et ne pouvant bénéficier que de voitures datant de l’année précédente reste bel et bien présente en cette course du Centenaire.Pas moins de 21 voitures, vont se disputer la victoire dans cette prestigieuse édition. Toutes bénéficient de pneumatiques Michelin.
Les forces en présence
Quatre écuries ont choisi des Porsche 911 RSR-19 : Proton Compétition en engage quatre dont une avec Patrick Dempsey (qui ne pilote plus mais conserve un engagement), L’italien Iron Lynx en engage deux, dont une baptisée Iron Dames pour un équipage 100% féminin composé de Sarah Bovy, Michelle Gatting et Rahel Frey.Enfin Project 1A0 et GP Racing engagent une 911 chacun… Soit un total de 8 Porsche à moteur Flat 6 cylindre en position centrale de 4,2 l et 525 ch.


Les qualifications


Et la Camaro ?


