L’E-Prix de Rome s’est une fois de plus confirmé comme le plus spectaculaire de tout le Championnat de Formule E. la piste Romaine parvient lors de chaque édition à se faire remarquer à chaque fois que les “gladiateurs” des monoplaces entièrement électriques prennent la piste.Ici à Rome, tel un véritable empereur, c’est le Néo-zélandais Mitch Evans qui a apposé son deuxième sceau. Le pilote Jaguar, à la course audacieuse, a en effet répété ce qu’il avait réalisé en 2019. Triomphant à nouveau !Bien qu’étant partis de la première ligne, le Néerlandais Robin Frijns et le Belge Stoffel Vandoorne n’ont pu que compléter le podium dans l’ordre derriére le pilote Jaguar.Des le départ, la course n’était pas loin d’être mouvementée, le poleman Vandoorne fermait aussitôt la porte aux deux Hollandais, Robin Frijns et Nyck De Vries… Mais c’est au centre du groupe au cœur du peloton que, comme à l’accoutumée, le multiple choc arrière a eu lieu!Oliver Rowland a pu poursuivre après avoir été percuté par Edoardo Mortara, qui a ensuite été pénalisé de 5” pour sa manœuvre… De nombreuses voitures étaient impliquées, mais Maximilian Günther a eu le malheur lui avec une Nissan bien cabossée, une fois sortie de l’enchevêtrement car il a percuté les barrières du virage 9, appelant l’entrée de la voiture de sécurité.Au redémarrage, Frijns a réduit son retard, mettant le leader Vandoorne sous pression puis essayant de s’étirer en profitant de la bagarre créée derrière lui. Antonio Felix Da Costa, le premier du groupe de tête à activer le mode Attaque, a alors dépassé les deux pilotes Mercedes.Cependant, en l’espace de quelques retours, le Portugais subit soudainement une chute drastique des performances de sa DS Techeetah, devant céder sa position successivement à Vandoorne, puis à De Vries mais aussi à son coéquipier Jean-Eric Vergne. Le retour d’Evans est passé presque inaperçu… Parti neuvième, le pilote de la Jaguar a d’abord exploité le duel entre Da Costa et Jack Dennis pour se hisser dans le top-5. Le Néo-Zélandais s’est montré très économe en début de course, puis a appuyé fort sur l’accélérateur en seconde partie de course, dépassant Vergne et De Vries sans hésitation.Dernier pilote de tête à profiter du mode Attaque, Evans, grâce à la puissance supplémentaire, a réussi à dépasser Vandoorne et Frijns, filant ainsi vers une victoire bien méritéeMitch qui indiquait :« C’est ma deuxième victoire ici, je me sens bien. Nous avons eu un début de saison difficile pour être honnête, il y a eu beaucoup de travail dans les coulisses et la voiture était absolument parfaite, je n’aurais pas pu demander plus. L’équipe a fait un excellent travail, je tiens à remercier tout le monde, espérons qu’il en sera de même pour le reste de la saison. J’aime cette ville, j’aime la piste, elle convient vraiment à mon style de pilotage et quand vous avez une voiture comme celle que j’avais aujourd’hui, cela rend la vie beaucoup plus facile. Je n’arrivais pas à y croire, surtout quand j’avais de l’énergie, mais il faut la prendre quand elle vient. J’en ai été victime plusieurs fois cette année, donc c’était bien de retrouver le rythme. Espérons que cela prépare le terrain pour le reste du championnat. »Avec la course allongée de cinq minutes supplémentaires, en raison de la neutralisation qui a eu lieu dans les premiers tours, la lutte pour les dernières marches du podium a été intense. Parmi une série d’allers-retours, c’est Frijns, le Néerlandais qui a finalement précédé Vandoorne qui n’a pas pu profiter à la fois de la pole et du Fanboost.
Quatrième place finale pour la DS Techeetah du Français Jean-Eric Vergne qui a poussé un soupir de soulagement dans les deux derniers tours, lorsque De Vries a fait agiter le drapeau blanc pour rentrer au ralenti aux stands.JEV qui confiait, lui :
