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Pour son retour en championnat du monde des rallyes WRC, le rallye d’Estonie 2025 (17 au 20 juillet) propose un parcours de 20 spéciales avec 308,25 km chronométrés.
Des routes de graviers, des crêtes aveugles et des milliers de fans passionnés attendent le Championnat du Monde des Rallyes WRC qui retrouve son retour en territoire
Après une série d’épreuves difficiles et techniques – des ornières de la Sardaigne à la chaleur de la Grèce – l’Estonie marque le début d’un été européen en pleine effervescence. C’est la première fois cette saison que les équipages seront confrontés à de véritables graviers à grande vitesse, avec des vitesses moyennes dépassant les 120 km/h.
Peu de gens connaissent ces routes mieux que Kalle Rovanperä et Ott Tänak et tous deux arrivent avec un point à prouver.
Pour Rovanperä, il s’agit d’un terrain de chasse éprouvé. Le double Champion du monde a remporté sa première victoire en WRC ici en 2021 – devenant ainsi le plus jeune vainqueur d’une manche WRC – et a depuis ajouté deux autres victoires en Estonie à son palmarès.
Mais, après avoir glissé à la quatrième place du classement provisoire actuel à la suite d’un abandon en Grèce, lev pilote de Toyota doit rebondir rapidement.
Rovanperä qui confie :
« C’est cool de revenir au Rallye d’Estonie cette année. C’est là que j’ai remporté ma première victoire en WRC et nous avons connu de bons succès depuis, donc j’ai de bons souvenirs de cette épreuve. J’aime vraiment conduire sur des routes rapides et fluides qui conviennent bien à mon style, donc je suis excité.
Tänak, quant à lui, aborde sa manche à domicile en pleine forme après avoir remporté la victoire au Rallye de Grèce de l’Acropole le mois dernier. Le pilote Hyundai a remporté huit des dix-sept spéciales pour décrocher en fin sa première victoire en plus de huit mois et revient maintenant en territoire familier plein de confiance et soutenu par le ‘rugissement de son public, entièrement acquis à sa cause naturellement !
Une victoire ici marquerait la première victoire de Tänak à domicile depuis 2020 et pourrait s’avérer cruciale dans sa quête pour remanier le duo Toyota (Evans-Ogier) qui le devance au classement provisoire.
Seuls 12 points les partagent, avec Elfyn Evans devant Sébastien Ogier – absent cette semaine – et Tänak.
Le profil de l’Estonie pourrait difficilement être plus différent des épreuves difficiles de ces dernières semaines. Le rallye se définit par son mélange de pistes de graviers rapides et fluides, mais tout aussi techniques, où les vitesses moyennes s’élèvent et où l’engagement est primordial
Tänak est rejoint par ses partenaires de Hyundai, Thierry Neuville et Adrien Fourmaux, tandis que l’équipe GR Yaris Rally1 de Rovanperä, aligne également des voitures pour Elfyn Evans, Takamoto Katsuta, Sami Pajari et Oliver Solberg.
Solberg, le fils du Champion du monde 2003 Petter, fait un retour très attendu au plus haut niveau cette semaine.
Actuellement en tête du classement WRC2, le Norvégien passe pour la première fois depuis 2022 au volant d’une voiture Rally1 dans le cadre d’un ‘entraînement unique avec le Toyota Gazoo Racing.
Parmi les Puma Rally1 de M-Sport Ford figurent Grégoire Munster, Josh McErlean et Mārtiņš Sesks, le Letton ayant remporté une étape sur les spéciales tout aussi rapides de sa manche voisine à domicile l’année dernière.
Le Rallye d’Estonie débutera ce jeudi soir avec la spéciale Visit Estonia Tartu vald et comprendra, on l’a dit, vingt spéciales totalisant plus de 300 km avant l’arrivée du dimanche après-midi.
Vendredi aura lieu la première étape, composée de sept spéciales pour un total de 120,64 kilomètres chronométrés. Elle comprendra deux passages par Peipsiaare et Mustevee, puis, après le centre d’assistance, deux répétitions de Kambja, avant de se conclure par la spéciale d’Elv.
Avec ses 125,76 kilomètres chronométrés, la spéciale du samedi sera la plus longue de tout le week-end estonien. Les spéciales de Raanistsa, Kenepi, Otepaa et Karasaki seront également au programme. Le parcours sera répété deux fois avant de se terminer à Tartu.
Enfin, les 60,19 kilomètres chronométrés de dimanche comprendront Hellenurme et Kaariku, cette dernière servant de Power Stage finale au deuxième pass
C’est donc Kalle Rovenperä,, l’un des pilotes Toyota, qui s’est montré ce jour, le plus rapide du traditionnel Shakedown avec 1’56″3
Il devance dans l’ordre son partenaire le Japonais Katsuta et les deux pilotes Hyundai, Thierry Neuviolle le Champion en titre et Ott Tänak. Top 5 pour le revenant Oliver Solberg
Claude JULIAN
Photos : WRC – TEAMS
LE RÉSULTAT DU SHAKEDOWN
1 – Rovanpera-Halttunen (Toyota GR Yaris Rally1) Toyota – 1’56″3
2 – Katsuta-Johnston (Toyota GR Yaris Rally1) Toyota – 1’57″2
3 – Neuville-Wydaeghe (Hyundai i20N Rally1) Hyundai – 1’57″3
4 – Tanak-Jarveoja (Hyundai i20N Rally1) Hyundai – 1’57″8
5 – Solberg-Edmondson (Toyota GR Yaris Rally1) Toyota – 1’58″1
6 – Sesks-Francis (Ford Puma Rally1) M Sport – 1’58″2
7 – Pajari-Salminen (Toyota GR Yaris Rally1) Toyota – 1’58″6
8 – Evans-Martin (Toyota GR Yaris Rallye1) Toyota – 1’58″7
9 – Fourmaux-Coria (Hyundai i20N Rally1) Hyundai – 1’59″0
10 – McErlean-Treacy (Ford Puma Rally1) M Sport – 2’00″9
11 – Munster-Louka (Ford Puma Rally1) M Sport – 2’01″2
12 – Zaldivar-Der Ohannesian (Skoda Fabia WRC2) Toksport – 2’05″8
13 – Virves-Viilo (Skoda Fabia WRC2) Virves – 2’06″1
14 – Joona-Vaaleri (Skoda Fabia WRC2) Joona – 2’06″4
15 – Heikkilä-Temonen (Skoda Fabia WRC2) Heikkilä – 2’08″0
