ère ligne première ligne
Spectaculaire cette nouvelle formule d’Hyperpole en deux séquences disputées en soirée, à la fraîche après un rude après-midi de travail au plus fort d’une chaleur écrasante et étouffante…
La séance qualificative de la veille mercredi avait sélectionné quinze voitures avec un très beau panel de ce somptueux plateau d’hypercars.
Pas de Peugeot pour des raisons de performances insuffisantes mais par contre une Aston Martin ce qui rendait très heureux David Richards, le big boss de la marque.
Manquait aussi deux Porsche, la Proton et la troisième Penske disqualifiée en essais pour poids non réglementaire (voir notre article précédent l’expliquant) et reléguée à la dernière place de la grille, une Toyota, et l’autre Aston.
La surprise vient évidemment de la triste prestation de la Toyota rouge N°7 qui, ce jeudi soir, a le ramage mais pas le plumage !!!
Ça avait un peu fraichit (23° ) lorsque la direction de course lâcha les quinze autos qui, un peu comme une course à l’américaine verraient cinq d’entre elle éliminées de l’accès à l’hyperpole 2.
D’entrée, c’est la Porsche N°5 pilotée par le Français Julien Andlauer qui mène le bal, suivi de la Cadillac d’un autre pilote tricolore Sébastien Bourdais et, surprise, de l’Alpine N°36 confiée à l’Allemand Mick Schumacher.
Suivent les BMW alors que les Ferrari 499 P ne semblent pas en verve, surtout la 83 et même la 51 de Pier Guidi qui ne parait pas trouver les performances auxquelles elle nous a habitués.
L’autre Alpine la N°35, celle de Paul Lou Chatin est elle aussi à la peine. Bien moins efficace que sa sœur d’écurie.
Et puis, coup de tonnerre sur l’Hyperpole, Jack Aitken claque un impressionnant 3’22’’ 742 qui en dit long sur le potentiel des voitures américaines.
Pour prouver aux observateurs que l’armada yankee a de solides arguments, Sébastien Bourdais réalise lui un très beau 3’23 ‘’141 qui le place en première ligne.
Frijns démontre la vélocité de la BMW et dans le clan Ferrari, seul Molina résiste aux assauts des rivales.
Pour les cinq dernières places, grosse surprise avec les modestes performances de deux Ferrari, celles de Pier Guido et de Ye, qui se loupent complètement dans l’exercice.
Même chose pour Chatin et la Cadillac du Wayne Taylor Racing qui a mal digéré ses soucis de moteur de la veille.
Exit aussi l’Aston Martin mais ça, on s’en doutait un peu.
Beaucoup de chance pour la Porsche Penske de Julien Anlauer qui perd une roue dans le retour aux stands, juste en abordant la piste des pit lanes. Et qui se qualifie néanmoins
Les deux Cadillac Hertz en première ligne







HYPERPOLE. GRILLE DE DÉPART DES 24 HEURES DU MANS 2025
