René Metge est un homme heureux.Traceur et directeur de l’Africa Race, une course impitoyable et grandiose,(photo ci-dessus), il a mené un superbe rallye 2012 à son terme, le Lac Rose de Dakar, et ce contre des éléments météo peu favorables.Concurrents enchantés, résultats exceptionnels, il a vraiment mené ce Rallye sur les traces de Thierry Sabine, créateur du Paris- Dakar.
SACHEM PARLE…
“Avec José Maria Servia, avec qui j’ai fait le tracé, sur le papier, nous savions que cette quatrième édition serait difficile…et elle le fut. L’important était de prévenir les concurrents, ce que nous avons fait. La surprise fut donc moindre à l’abord des premières difficultés. Ce que nous n’avions pas prévu, ce sont les conditions météo, notamment en Mauritanie où le vent de sable a commencé à souffler avant notre arrivée et s’est maintenu ainsi pendant une dizaine de jours“.
La Mauritanie, même sans vent de sable, est un désert tellement difficile et beau qu’il en est devenu l’initiation par excellence, la référence dans le monde entier.
La navigation y est compliquée par beau temps, les dunes sont incroyablement hautes à franchir.
Bref, en soi, ce pays est sublime mais épuisant.
Alors, avec les vents de sable, il a fallu serrer les dents et les rangs…
[caption id="attachment_37104" align="aligncenter" width="500" caption="SCHLESSER, VAINQUEUR, PAS ÉPARGNÉ PAR LES GALÈRES..."]
René Metge reprend son récit…
“Avec les vents de sable, le désert mauritanien s’est alors trouvé totalement transformé. Bien que je connaisse par cœur le tracé, j’ai pu constater que certains passages devenaient invisibles et que des tas de dunes avaient poussé là où quelques semaines plus tôt, il n’y avait rien… Le sommet des dunes, habituellement dur sur une largeur d’environ deux mètres, était devenu incroyablement mou rendant la progression très difficile. Mais je dois dire que les concurrents ont remarquablement réagi et très bien navigué dans ces circonstances”.
[caption id="attachment_37105" align="aligncenter" width="500" caption="OSCAR POLLI , UN VAINQUEUR AU PANACHE..."]
Et le sachem de reprendre:
Depuis l’hélico, il est plus facile d’observer les changements de direction et je dois bien avouer être admiratif de leurs réactions.
Chapeau à tous d’avoir maintenu le bon cap sans jamais baisser les bras. La météo nous a contraint d’annuler une étape. Cela ne fait jamais plaisir mais je crois que tout le monde a apprécié de souffler un peu. En Mauritanie, nous avons enchainé des spéciales complexes et les concurrents commençaient à s’épuiser. Tout le monde était très fatigué y compris les véhicules après plusieurs jours de sollicitation. La suppression de la spéciale entre Akjoujt et Tenadi a permis de repartir sur l’ultime étape mauritanienne avec punch”.
[caption id="attachment_37437" align="aligncenter" width="500" caption="DÉPART DES MOTOS EN LIGNE"]



