dix minutes, laquelle le rétrograder à la deuxième place, offrant ainsi du coup la victoire à Seth Quintero.Depuis le début du Dakar 2025, c’est la troisième étape où les organisateurs changent le vainqueur de l’étape du jour plusieurs heures après l’arrivée de la course, en raison de pénalités attribuées a posteriori ! 
Alors qu’il ne reste plus et aprés la mise hors course de son équipier le Français Sébastien loeb, qu’Al-Attiyah à se battre pour remporter cette édition 2025 du Dakar, l’équipe Dacia a changé de stratégie, choisissant de que seules les roues de secours seraient dorénavant chargées sur le Sandrider du Qatari, tandis que la seconde Dacia encore en course, celle de l’équipage composé de la paire que forme le tandem Espagnol Cristina Gutierrez et Pablo Moreno – chargé de l’assistance rapide – transporterait toutes les autres pièces de rechange, ce duo se mettant à la disposition d’Al-Attiyah et d’Edouard Boulanger pour les protéger rapidement en cas de soucis sur la piste.Et aujourd’hui jeudi 9 janvier, la stratégie a porté ses fruits car visiblement Al-Attiyah, profitant du poids inférieur de sa Dacia Sandrider, a littéralement dominé les 428 kilomètres chronométrés qui conduisait la caravane d’AlUla à Ha’il.Le Qatari est en effet parvenu à réduire d’un tiers l’écart avec le leader du classement général provisoire, le Sud-Africain Henk Lategan et ce avant que la direction de course, n’inflige une pénalité de 10 minutes à l’équipage Dacia pour abandon d’une roue de secours au cours de l’étape et ce à cause de la casse du support bloquant la roue! 
De ce fait suite à cette décision un peu grotesque tout de même, vu ce que coute un engagement à ce Dakar, Al-Attiyah a perdu la victoire de la deuxième spéciale de l’étape Marathon… d’une seconde seulement face à l’Américain Quintero, copiloté par Dennis Zenz !Lesquels prolongent du coup ainsi encore la série de victoires de Toyota lors de cette 47ème édition du Dakar 2025.En effet, cette année depuis le départ en Arabie Saoudite, toutes les spéciales disputées ont été remportées par le pick-up Hilux Evo T1+.Finalement pour Nasser Al-Attiyah, la petite consolation reste d’avoir remonté au classement général provisoire, pointant à la quatrième place, mais encore à trente-cinq minutes du leader.Toutefois la route est encore longue plus d’une semaine avant l’arrivée, donc rien n’est joué, rien n’est perdu…Tout évolue tellement vite au fil des jours !!! 
Derrière c’est le Suèdois Mattias Ekström qui franchit la ligne d’arrivée à Ha’il en troisième position avec seulement huit secondes d’avance sur Quintero.L’officiel Ford, navigué par Emil Bergkvist, en profite également pour confirmer et consolider leur troisième marche du podium au classement général provisoire. 
Ekström précède aujourd’hui le leader du Dakar 2025 Henk Lategan. Le Sud-Africain de Toyota, épaulé par Brett Cummings, a bien roulé et réussi à contenir l’écart en bouclant l’étape à seulement cinquante-quatre secondes du vainqueur du jour, Quintero !Lategan a également surtout devancé son poursuivant direct, Yazeed Al Rajhi, cinquième à Ha’il, augmentant de près de trois minutes son avance au classement général provisoire.Henk Lategan qui a encore parfaitement réussi à gérer son étape, évitant et les crevaisons et aussi les problèmes de navigation et qui déclarait:« Nous avons dû ouvrir la spéciale après la moitié du parcours. Nous avons doublé Yazeed. Nous avons fait un bon travail, la vitesse était élevée et il était facile de se tromper et de perdre du temps. Je suis content de l’ensemble de la semaine même si partir devant après-demain n’était pas le plan. »Le Saoudien Al Rajhi de l’équipe Toyota Overdrive Racing et son navigateur, le très expérimenté Allemand Timo Gottschalk ont été contraints s’élançant au commandement de cette cinquième spéciale, d’ouvrir la piste aujourd’hui, perdant un temps précieux et arrivant ensuite à l’arrivée à 4’17” du vainqueur Quintero.Yazeed confiait :« L’étape n’a pas été facile. Nous avons ouvert la spéciale jusqu’au kilomètre 200 environ, sans prendre de risque car nous avions un petit bruit qui provenait de l’arrière de la voiture que l’on devait ramener en un seul morceau jusqu’au bivouac avant la deuxième semaine pour laquelle nous sommes en bonne position. La première semaine a été la plus dure de ma carrière sur le Dakar. Toutes les étapes étaient longues, dures et difficiles partout. L’année dernière, j’étais en tête de la course jusqu’à la veille de la journée de repos quand je suis parti en tonneau à cause d’un problème de suspensions. »Et il précisait :« Aujourd’hui, nous sommes proche de la tête avec 7 minutes, c’est rien. Dans les dunes, sont sommes capables de faire de bonnes choses.” Aujourd’hui, nous sommes proche de la tête avec 7 minutes, c’est rien. Dans les dunes, sont sommes capables de faire de bonnes choses. » 
Al Rajhi devance les deux pick-up Toyota Hilux de Saood Variawa et de Lucas Moraes. Le Brésilien lui-même continue de grimper au classement général, entrant dans le Top 5.La huitième place revient à la deuxième Ford Raptor T1 pilotée par l’Américain Mitchell Guthrie et co piloté par Kellon Walch.Le duo a précède le Français Mathieu Serradori, encore une fois rapide et régulier avec son buggy Century CR7, et le Tchèque Martin Prokop au volant du Ford Raptor géré par le team Jipocar.Considéré comme hors de course pour la victoire finale au classement général, suite à une casse mécanique subie lors de la deuxième étape, l’ancien double vainqueur l’Espagnol Nani Roma est entré en collision avec Simon Vitse au kilomètre 203.Heureusement, le pilote du Ford Raptor a ensuite réussi à reprendre la course.Giniel De Villiers, lui ausdi ancien lauréat du temps de VW, n’a pas non plus eu de chance et a dû s’arrêter avec trois pneus crevés.Cette cascade de crevaisons pousse le Sud-Africain de Toyota hors du Top 10 au classement général provisoire. Gilles GAIGNAULTPhotos : ASO DPPI – TEAMS
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