Une épreuve dans la pure tradition. 100% Rallye, 100% Aventurières, 100% Solidaires
Silence on roule, une première !
Tracé par le Team Manager Gérard Picot, le parcours est resté secret dans les cartons, pendant un an, avant qu’Yves Tartarin, ne pose ses valises à Fès, pour le départ de sa première édition.Beaucoup de familiers du désert attendaient Yves Tartarin au tournant. Ancien pilote international, transformé pour l’occasion organisateur d’un premier défi. Pour lui et les membres de l’organisation, les ingrédients étaient simples : Sport, Convivialité et Solidarité. Sur cette première édition, il a appliqué une recette simple, des étapes pas trop longues, des liaisons relativement courtes et une ambiance chaleureuse, au bivouac.En dehors de l’aspect sportif, les actes et les comportements n’avaient d’intérêts que s’ils ont un sens. Voilà pourquoi, Yves Tartarin s’est mobilisé pour aider la recherche médicale dans sa région et tout particulièrement, pour lutter contre le cancer du sein, au CHU de Poitiers. L’aventure n’attend pas ! ES1. Fès/Midelt. 218 kms.
La commune de Midelt se situe au pied de l’Atlas à 1521 m, dans la région du Drâa. Auparavant, le village de Midelt était une garnison française, depuis 1917. À cette époque, la ville était un Ksar, centre d’activité agricole et artisanale qui était favorisée par la présence d’une zone alluvionnaire (détritique qui est charrié par les eaux, sur lequel poussait de la végétation), en contre bas de l’oued Outat. En 1927, Midelt était le chef-lieu d’un territoire militaire important où était installé le bureau des affaires indigènes.Même si sur cette épreuve mixte, la grande majorité des équipages sont des femmes, ce ‘’parfum de femme’’ qui inondait les vérifications hier après-midi sur le parking de l’hôtel, allait sans doute se transformer, en parfum d’aventures ! Mais qui dit aventures, dit aussi ‘’problèmes en tous genres’’.Yves Tartarin le sait mieux que quiconque, l’inconvénient du Maroc, c’est que les pistes sont glissantes et très rocailleuses, où il n’est guère aisé de doubler sans prendre de risques. Dès lors, il faut, il fallait rester vigilant pour que cette première étape se dispute normalement dans un contexte sportif et loyal. Sur la ligne de départ, les uns derrière les autres, tous les équipages devaient produire des efforts, dès aujourd’hui. Mais, attention aux figures libres !Certes, à la lecture du road book, celui-ci n’indiquait pas des grandes difficultés. Cependant, les copilotes avaient un rôle essentiel pour déchiffrer les bonnes pistes.Sur le tracé du jour, ils y avait de nombreux changements de cap et des pif/paf, en enfilades sur plusieurs kms, mais sans grand danger. Qui dit enfilades, dit aussi poussière. C’est l’ennemi numéro un des pilotes. Une poussière fine qui ressemble parfois à de la farine qui se soulève dans le ciel, puis drape un sol déjà bien ensablé et qui finit par effacer toutes les traces. Sur les premiers kms, quelques équipages découvrent le jardinage d’automne ! À l’arrivée, une fois que la pression était redescendue, la caravane s’est dirigée au village d’Istat pour une distribution de matériel, dans une école de la commune. L’équipage Martinez/Lebeau s’approprie cette ES1, avec leur Mitsubishi Pajero. ES2. Direction les dunes de Merzouga. Une étape de 320 kms, dont 165,79 de secteur chronométré.
Sur la ligne de départ, Yves Tartarin rassure et réconforte tous les équipages en attendant le décompte de Jean-Michel Plessy. Tout le monde reçoit un petit mot doux « Roulez à votre rythme et faites-vous plaisir ». 5, 4, 3, 2, 1, 0. C’est parti sur les chapeaux de roue pour la premiere concurrente. Les autres partent derrière toutes les deux minutes sur la PP, au cap 90¨.Le road book du jour, précise que les dangers débutent au km 5,35. Certes le terrain n’est pas glissant, mais il y a de nombreux devers et de nombreux freinages en courbe. Mais attention, sur les premières traces, il y a d’innombrables pièges avec des dangers !! et !!! (Bosses, oups, escaliers, crevasses, marches, ravins…). Ensuite au km 74, les véhicules devaient traverser un oued ensablé sur 10 kms, avec quelques escaliers profonds. La troisième partie était plus roulante avec des enfilades et pas mal de changement de Cap, Jusqu’à l’arrivée.Les copilotes devaient donc rester vigilants aux nombreux Y qu’ils avaient en face d’eux, à l’approche de Merzouga. Contrairement aux premiers jours, le vent chaud du sud progresse au fur et à mesure que la caravane s’approche de la mer de sable ! C’était sans compter sur l’herbe à chameau, ces petits arbustes très courts et très durs. En principe, les pilotes n’aiment pas, au même titre que la tôle ondulée qu’ils devaient trouver sur le chemin pour rentrer à l’hôtel. En fin d’après-midi, la nuit est vite tombée sur l’hôtel Nomade Palace qui, ce soir, prend des allures de camp retranché, ou chacun raconte ses joies ou ses petites misères du jour. À la nuit tombante,les équipages se glissent dans les draps et les duvets bien dodus pour une nuit douce. L’équipage Bos/Correira remporte cette ES2 avec leur Toyota Land Cruiser 90.ES3. Merzouga. Initiation au sable fin.
Après une nuit sous la voûte étoilée, les équipages allaient se retrouver sur la parking de l’hôtel Nomade Palace, dès huit heures pour le briefing de la journée. Au menu, initiation au sable fin. Les instructeurs se partagent des groupes de quatre 4×4 pour une balade sur la mer de sable !Les zones de sable plus sombres sont toujours plus porteuses, alors, elles permettent de prendre plus d’élan jusqu’à la suivante. Yves Tartarin conseil à tout le monde dégonfler à un kg.À la file indienne, tout le monde suit le petit train à son rythme. Bien entendu, dès les premiers mètres, plusieurs 4X4 se plantent jusqu’au châssis. Ce sont les premiers gestes de solidarité du jour. Ateliers ludiques ! Étoiles des neiges !
Bon, maintenant qu’on est là, il faut bien y aller, à la croisée des chemins du slalom qui attend la caravane, cet après-midi. C’est le premier challenge de la journée. Il faut dire que l’exercice ne manquait pas de sel. Les équipages devaient faire du slalom entre les piquets bleus et rouges sur deux kilomètres chronométrés, dans les dunes. Si Jean-Claude Dusse était là, il dirait « Elles peuvent toutes gagner sur un malentendu ! ». À l’arrivée, au milieu d’un tourbillon de poussière ocre et après deux kms de slalom non-stop, les mains des concurrentes du RAS étaient gonflées à force de serrer le volant.À mon cœur amoureux ! Le deuxième challenge de la journée consiste à rouler sur un parcours de 150 m, dessiné au sol en forme de cœur. À priori, rien d’extraordinaire, sauf que le pilote a les yeux bandés. Ça change tout. Par conséquent, tout le poids de la réussite repose sur les épaules de son copilote, qui à pied lui, doit lui parler haut et fort pour diriger le véhicule.Le Palais des mille et une nuits.
Pour clôturer cette journée en beauté, Yves Tartarin invite tous les équipages du 100% RAS à participer à une grande soirée festive, digne des mille et une nuits dans les dunes éclairées par les lampes d’Aladin. Le trésor de cette magnifique soirée, était dans un premier temps, le fameux couché de soleil qui disparaît à l’ouest pour éclairer l’autre partie du monde. Plus tard sous la voûte étoilée, les participants ont fait un lâché de lanternes Chinoises pour éclairer le ciel, peu avant de se glisser dans les draps du bivouac, pour une nuit inoubliable pleine d’étoiles.Paupières lourdes et traits tirés! ES4.Boucle Merzouga/Merzouga. 52,70 kms
Après un repos bien mérité au bivouac des mille et une nuits, ce matin, les paupières étaient lourdes et les traits tirés. Les pilotes comprennent que face au sable fin, il faut rester concentré, même à faible vitesse. Cette fameuse farine piégeuse de mer de sable, qui engloutie les écoutilles et fait peur aux plus téméraires. Mais si le sable permet de rouler en toute liberté. Le road book du jour annonce 52,70 kms de pistes en tous genres. À la lecture des pages, la piste n’est pas très cassante. Si le parcours ne révèle aucune grande difficulté, la succession de changement de Caps s’annonce usante pour les pilotes et les machines, mais aussi des plus motivantes pour déclarer la guerre sur ce terrain propice aux meilleures lames.
Ce matin, sur la ligne de départ, tous les regards seront rivés sur l’équipage Bos/Correira avec leur Land Cruiser 90, qui fait habituellement preuve d’une motivation de circonstance. Mais au-delà de la performance de l’étape de dimanche, qui a été prise en compte pour le départ d’aujourd’hui, cet équipage avait le privilège non négligeable de s’élancer le premier sur les pistes, à 10h30, sans la poussière. De plus, dans cette bataille latente, on voit bien que l’équipage est remonté comme un coucou ! pour une échappée au long court ? Oubliant la poussière de l’étape, la fatigue d’une demi-journée de pistes, l’après-midi est consacrée à l’indispensable révision des véhicules, avant d’aller plonger une tête dans la piscine, du Nomad Palace, puisque toutes les concurrentes sont à bout de souffle, les machines aussi. Le premier équipage à passer la ligne d’arrivée à Merzouga est la Jeep Wrangler de Mellado/Bechet. ES5. Direction Zagora. Étape 226,80 kms, dont 157,77 kms de secteur chronométré.
Zagora est la porte du désert, commune située au cœur de la vallée du Drâa. Pour cette cinquième étape, les concurrents allaient prendre la direction de Zagora à 226,80 kms. Le menu du jour est copieux ‘’Entrée, plat et dessert’’. Une spéciale chronométrée où les concurrents allaient se diriger au Cap pour lécher les dunes de Merzouga. Ensuite, ils devaient se diriger vers des pylônes électriques et les longer sur plusieurs kms. Encore beaucoup de changement de Caps et de Y rapprochés, où il fallait rester vigilant. Au km 25, les concurrents replongeaient vers une nouvelle dune au Cap 250, puis au 245, avant de retrouver la PP pour s’élancer à bras raccourcis sur la ligne d’arrivée. À priori, le parcours n’était pas très compliqué,si bien entendu, les nombreux Y ne viennent pas perturber la bonne marche de cette journée.Sur la ligne d’arrivée, les concurrents étaient tellement épuisés par la chaleur et la concentration de la piste, que la moindre goutte d’eau était une bénédiction. De retour à l’hôtel Palis Asmaa de Zagora, on constate rapidement que les heures passées dans l’habitacle commencent à peser sur les avants bras des pilotes. En tout cas, ils ne lâchent rien, et peu importe le flacon, l’essentiel pour eux, est de parvenir à l’ivresse ! À la nuit tombante, les plus courageux pouvaient compter les cinq cent un millions six cent vingt-deux milles d’étoiles, qui brillent dans le ciel. À l’unanimité, tous considéraient que cette étape était la plus belle, digne des plus grandes épreuves internationales. L’étape ES5 est remportée par l’équipage Martinez/Lebeau sur Mitsubishi Pajero. ES6. Ragora/Icht. Etape 400,70 kms, dont 162,44 de secteur chronométré.
Le Rallye 100% RAS faisait escale à Icht, une ville bien connue par son oasis, l’un des plus beaux de la province, mais également par ses gravures rupestres, véritables prestiges préhistoriques de la région de Tata.Sur cette étape, certains scrutaient désespérément un passage plus rapide, mais néanmoins, plus dangereux, qui risquait de virer au cauchemar. C’est là, que la part invisible se cache entre le défi et le mystère d’un désert impitoyable. Par conséquent, tout le monde devait rester vigilant et éviter les excès. Les anciens savent aussi que le pilotage est toujours lié à la navigation, et qu’il faut avoir une maîtrise de tous les instants pour concilier ces deux axes ‘’ équilibre vertical et la vitesse horizontale’’.Une longue et difficile étape. Au total, 400,70 kms, sur deux spéciales. Une de 42,72 kms et l’autre de 119,72. Un parcours compliqué pour les pilotes et les machines. Dès le km 5, les véhicules se sont retrouvés face un terrain hostile avec de nombreuses marches et saignées profondes sur environ 40 kms, avant de franchir la ligne d’arrivée dans une palmeraie entourée de palmiers. Le deuxième secteur ressemblait au premier, avec en plus des pif/paf et beaucoup d’escaliers en descente. Finalement, une étape piège qui ressemble au parfum d’aventures, que la caravane était venue chercher dans le Sud Marocain.Le #150 Toyota HDJ 80 de Martineau/Guerin, mène la danse devant le Defender de Tait Wright/Kirk. Le Toyota finira par porter l’estocade à son adversaire dans les derniers kms. Vers 15h45, Yves Tartarin rentre au bivouac en traînant à la ficelle le Polaris SSV N°120. Le moteur n’en voulait plus. Maintenant, c’est aux mécanos d’essayer de trouver la panne pour que l’équipage puisse repartir pour l’ES7. Finalement, les deux premiers de cordées arrivent en tirant la langue sous la bannière finale. L’équipage mixte Bos/Correia remporte cette ES6 sur Toyota Land Cruiser 90. Au classement général, Mellado/Bechet, restent leader sur Jeep Wrangler. ES7. Direction Tafnidilt. Étape de 307,28 kms, dont 228,29 de secteur chronométré.
La caravane prenait donc la direction du Sud-Ouest. Sur la ligne de départ, tous les concurrents écoutaient le bruit de leur moteur qui se prolonge en eux comme une rumeur d’angoisse et de joie, à la fois : angoisse de la panne et joie d’une éventuelle victoire. C’est humain, car parfois, les rêves peuvent passer à la tragédie.Cette avant-dernière étape ressemble étrangement à celle d’hier. Son tracé démontre que la nav était l’élément phare de la réussite. Un parcours assez cassant avec une multitude de crevasses, des pif/paf en enfilades, en descentes et en montées, des chemins de chèvres démentiels et beaucoup de bosses. La chaleur était aussi de l’aventure. Sur la ligne de départ, tous les copilotes étaient concentrés, avant de lancer leur voiture sur les chapeaux de roue.Tout le monde sait qu’Yves Tartarin, tient absolument à préserver l’aventure, plutôt que la course à l’armement. Depuis le début de l’histoire, il essaye de conserver la profondeur humaine de l’épreuve. Sur la ligne de départ, les copilotes avaient des attitudes de vrai marin.Tels des flibustiers hardis en quête de gloire qui se jettent à bras raccourcis sur les pistes ensablées. Malheureusement, plusieurs équipages font des erreurs d’appréciations du tracé.Les uns prennent le mauvais Cap, car ils roulent trop vite, alors que d’autres trouvent tout de suite la bonne piste. Cette étape devenait ‘’juge de paix ?’’. Coup de théâtre, alors que l’équipage Bos/Correia avait 45 mn d’avance sur leur poursuivant, la boîte de transfert du Toyota rend l‘âme, sur la piste. En bon samaritain, le Mitsubishi de Martinez/Lebeau tire le véhicule à la ficelle sur 20 kms, alors que la Jeep Wrnagler de Mellado/Bechet ouvre la piste, devant eux. Ensuite, c’est Yves Tartarin qui prend le relais et ramène le Toyota jusqu’au bivouac. C’est bien connu, le diable se cache toujours dans les détails et en plus à un jour de l’arrivée. L’atelier ludique du jour consiste à rouler en marche arrière sur 500 mètres, chrono en main. En tout cas, l’exercice ne manquait pas de sel et tout le monde s’est prêté à ce jeu d’habileté. Sur le sable abandonné, coquillages et crustacés… ES8. Tafnildit/Agadir. Étape 372 kms.
Pour cette ultime étape, la ville d’Agadir reçoit les valeureux concurrents de la première édition. Agadir est devenue en quelques années une cité balnéaire en plein essor. C’est aussi le premier port de pêche du Maroc. Agadir signifie en Arable ‘’Grenier collectif fortifié ‘’ et en Berbère ‘’Talus’’. En 1930, ce fut une étape importante de l’Aéropostale ou Saint-Exupéry et Mermoz, y faisaient escale.C’est la lutte finale
Au comble de l’émoi pour avoir vécu un retournement de situation, l’équipage 107 et son Toyota 90 qui partait favori a encaissé en prime, la décevante expérience du Coitus interruptus ! Il fait encore nuit au bivouac, mais c’est déjà branle-bas de combat. Tout le monde semble au taquet sur la ligne de départ, pour l’ultime étape du Rallye.Au programme, 372 kms, dont 34,31 kms de spéciale chrono. Deux heures plus tard, comme à son habitude, le soleil est au rendez-vous. À la file indienne, très vite, l’ambiance s’échauffe et la ferveur monte au fur et à mesure que le top départ approche. Dans l’habitacle des 100% RAS, les pilotes et copilotes sont aussi tendus que leurs amortisseurs ! En tout cas, espérons que cette dernière donne lieu à une passe d’armes, entre les favoris ? Le premier véhicule s’élance à toute vitesse sur la piste en serpent de mer de sable.Ensuite, la caravane devait passer entre des palmeraies magnifiques et des oasis en flan de falaises. Du grand spectacle pour cette dernière ligne droite. Ils devaient aussi affronter une zone trialisante et très rocailleuse sur des chemins de chèvres. Une fois n’est pas coutume, les gués sont pleins d’eau, ce qui permet aux photographes de faire crépiter les flashs dans les gerbes d’eau.L’ÉQUIPAGE VICTORIEUX: Christel Mellado-Karine Bechet. Jeep Wrangler
Le dernier CP, est positionné sur la plage abandonné, à côté des coquillages et des crustacés de l’Océan Atlantique et tout est prêt pour ovationner les rescapées du premier 100% RAS. Le premier véhicule passe la ligne d’arrivée sous les applaudissements d’Yves Tartarin, de Sylvie et Sylvain Monier, ainsi, que tous les membres de l’organisation.Après une petite halte pour les photos de famille, il était temps de rejoindre Agadir, car la mer monte à la vitesse d’un cheval au galop, sur 26 kms de plage Blanche. Ensuite, tour le monde devait rejoindre l’hôtel par le goudron, jusqu’à Agadir. CLAP DE FIN
Yves Tartarin. « Ce soir, le rêve est devenu réalité. Voilà deux ans que je peaufine cette nouvelle épreuve, contre vents et marées, avec, il faut le reconnaître, des moyens financiers et matériels qui n’ont rien à voir avec les grands évènements sportifs. Oui, je suis satisfait d’avoir réussi à organiser une épreuve automobile Tout Terrain dans une grande partie de ce pays. En principe, la plupart des autres épreuves féminines, se contentent de tourner en rond au même endroit, depuis des années. Grâce à Gérard Picot, j’ai réussi à faire découvrir de nouveaux paysages, et ce, dans différents endroits du pays. En matière de dépaysement, le 100% RAS n’a pas à rougir, du travail accompli, avec l’aide, bien entendu de toute une équipe dévouée, à 100% pour l’épreuve. Satisfait aussi, par le côté solidaire. En effet, la motivation première des équipages était de soutenir la recherche médicale et tout particulièrement, pour battre une fois pour tout, cette saloperie de cancer, qui ronge la vie de milliers de personnes. Alors, comment ne pas l ‘être ? J’en profite pour faire annonce choc « Les équipages de cette première édition qui s’inscriront sur l’édition 2023, recevront une prime de 1000 euros ». Voilà qui devrait inciter et à fidéliser les équipages de 2022, à revenir en 2023. Je tiens aussi à remercier tous les membres de l’organisation et les partenaires qui nous ont fait confiance, ainsi que la presse automobile spécialisée. La réussite de la première édition, tient essentiellement à cette chaîne d’union ou chacun a apporté sa petite pierre à l’édifice. Satisfait, on le serait à moins du résultat final. Enfin, je voudrais aussi remercier tous nos partenaires, tout d’abord, l’agence ‘’Ponctuel – Voyages’’ installée à Marrakech. Cette agence de voyages qui est agrée auprès du Ministère du Tourisme Marocain. Madame Asmaa est la responsable de l’agence qui a été nommée pour gérer la caravane du 100% RAS, 2022. Merci à elle et à son équipe. Bien entendu, il ne faut pas oublier tous nos partenaires : Ironman, Adonis, euro4x4parts, Alinéor, Athena, Alpe du Grand Serre, Académie Manager, Docteur House, La Table de Belfois, Atelier Rambault, kodevelop, autonewsinfos.com, Points S, DD du Pwatoo, Génération 4×4, Motoball de Neuville, Toyo Tires, Toyota Poitiers, FF 4X4, Le Lady’s… ».Conclusion, il ne faut pas chercher plus loin les raisons qui poussent les concurrents à tout mettre en œuvre pour revenir l’année suivante. Article : Gilles DAVID Photos : Maxence
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