Carly, N°1 mondial des systèmes OBD avec trois millions d’utilisateurs, m’a convié à profiter de l’été indien breton pour faire deux découvertes à la portée de Monsieur tout le monde :
Le diagnostic automobile embarqué et tout ce qui va avec via son téléphone mobile, jusqu’au contrôle des préconisations de mon garagiste et de la fraude kilométrique, ainsi que l’art de la glisse chez Pégase sur le circuit asphalte de Lohéac.
[caption id="attachment_479006" align="aligncenter" width="600"] Yann Le Jossec, Monsieur Ecole de pilotage Pégase, était l’hôte de la journée Carly OBD sur le circuit asphalte de Lohéac.[/caption]
Vidéo : l’interview de Yann Le Jossec
Alors que déjà plus de 30.000 professionnels dans le monde – assureurs, centres de contrôle technique et concessionnaires – utilisent Carly Enterprise, voilà que s’accélère l’usage de Carly par Monsieur tout le monde. Tant il est vrai qu’a priori l’utilisation du système est relativement simple. Le boîtier du système Carly On board diagnostic, en français diagnostic embarqué, se branche directement au port OBD de toutes les voitures mises en construction depuis le début du XXI siècle. C’est le leader mondial dans cette spécialité. Les prix des boîtiers Carly Connected Car varient d’environ 50€ à 150€, selon l’utilisation sur une seule marque ou de plusieurs. Une somme à laquelle il convient d’ajouter une dizaine d’euros d’abonnement mensuel aux application. Il convient toutefois de savoir que vous pouvez découvrir l’univers Carly gratuitement, au travers de Carly Lite qui permet l’accès à la plateforme d’informations, d’échanges et de conseils accessible pour toutes et tous. Chez Carly on précise : « La condition de base pour l’utilisation d’un car-scanner est la présence d’une interface OBD2 sur votre véhicule. Une connexion obligatoirement installée sur tous les véhicules construits à partir de 2001 à motorisation essence, ou 2004 à motorisation diesel »Il y a du Steve Jobs et du Mark Zuckerberg chez Avi, David et Arion les fondateurs de Carly
Pour les fondateurs de Carly, Avi Avini et David Grotski – que j’ai rencontrés à Lohéac et qui m’ont incontestablement fait penser à Steve Jobs Mark Zuckerberg -, ainsi qu’Arion Avini, l’ambition de ces jeunes ingénieurs qui trouvaient un peu ennuyeux l’enseignement universitaire était simple : « Connecter les conducteurs aux secrets cachés à l’intérieur de leur voiture ». Voilà pourquoi Carly propose : « Des solutions simples tout au long du cycle de vie de la propriété d’un véhicule, vous offrant une tranquillité d’esprit et vous permettant d’économiser du temps et de l’argent. Notre mission est d’être un compagnon fiable pour les conducteurs, qui fournit des données puissantes et des informations précieuses. » Les débuts de Carly remontent à 2014, en Allemagne à Munich, autour d’un boîtier OBD et d’une application permettant d’identifier, de comprendre et de résoudre les anomalies et problèmes qui peuvent surgit à bord d’un véhicule ; Mercedes, Audi et BMW ayant été les premières marques concernées.Dali Ati : « Carly a déjà emmagasiné 60 millions de sessions de pannes »
Lors de sa présentation de l’univers des solutions Carly, Dali Ati le boss de Carly OBD pour la France et du développement international de la marque, a notamment indiqué des chiffres et des informations qui parlent d’eux-mêmes sur la spécificité du produit et des propositions qu’il offre, à l’heure du lancement pour les entreprises de Carly B to B. Carly a déjà emmagasiné 60 millions de sessions de pannes, ainsi sa plateforme d’informations et d’échanges permet d’identifier et de résoudre tous problèmes possibles et imaginables que peut subir automobile… Depuis son lancement commercial en 2014, Carly a toujours été destiné au consommateur final qui dispose désormais de deux nouvelles plateformes. Ce qui fait qu’aucune autre solution au monde ne dispose de propositions globalement similaires. Parmi les retours de données, 300.000 ont déjà été enregistrées par des utilisateurs français et 80.000 par des usagers belges. Comment ça marche ? On branche le boîtier Carly, on charge l’application et on se connecte… Son véhicule est alors sous contrôle et disponible pour un diagnostic, le suivi de son entretien, le contrôle de la batterie, ou le codage de données en temps réel. On appelle cela la smart mechanic, mais attention, lorsque cela est nécessaire nous n’avons pas la prétention de remplacer l’intervention d’un mécanicien !Dans l’abécédaire de Carly OBD : 38.000km, la moyenne de la fraude kilométrique en France…
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Vidéo : l’interview de Dali Ati
Et Dali Ati de passer en revue l’abécédaire de Carly OBD. « D » comme diagnostic : comprendre et reprendre la maitrise de mon véhicule. Qu’est ce qui se passe dans ma voiture, quels défauts et codes défauts apparaissent et nécessitent d’activer la fonction effacement des codes d’erreurs défauts. « C » comme contrôle du compteur kilométrique : accès aux fraudes et aux falsifications du compteur kilométrique. En France, la moyenne de la fraude sur un véhicule d’occasion est de 38.000km ! « CP » comme codage et personnalisation : activation ou désactivation des fonctions de confort sans agir sur les performances, et sans risque grâce à l’établissement d’une sauvegarde originelle lors du codage. « D » comme données moteur en temps réel : températures de fluides, perte de pression du turbo, diagnostic et vérification des paramètres en temps réel pour retrouver la puissance perdue, grâce par exemple à la régénération du FAP. « SM » comme smart mechanic : extension fonctionnalité par un « mecanicien intelligent » : défaut, symptômes, analyse par un e-mecanicien qui permet d’anticiper… en donnant des réponses via IArtificielle… permet de donner un contrôle de son auto au conducteru… « MD » comme mécaniciens du dimanche et aux lifestylers… comment faire de A à Z une petite réparation « SE » comme suivi de l’entretien : suivre l’évolution des indicateurs de mesure, freins, huile, suppression de témoin de vidange, filtre à air moteur et filtre d’habitacle… « B » comme batterie : contrôler l’état de santé des voitures thermiques, en attendant développement pour les voitures électriques. « F » comme fonctionnalités : il y en a deux nouvelles, une première plateforme mondiale qui donne, sans avoir besoin d’aller chez votre mécanicien, les estimations en fonction du modèle de la voiture et des symptômes qu’elle présente. « CMI » comme communauté des mécaniciens intelligents : ils répondent en fonction du modèle de voiture, de son kilométrage, des codes défauts apparents, des fonctions déclairage au châssis, en passant par le moteur et les bruits captés. Toutes ces informations étant clustérisées, chaque réponse comporte trois niveaux : réparation la plus coûteuse, à un tarif modéré, et au prix le plus bas, alors que les mécaniciens optent pour les interventions les plus chères.Entre 11% et 19% de surfacturation en France et en Belgique, chez Toyota, Opel et Mercedes
« ECS » pour entraide communautaire simplifiée Carly : elle est la source la plus fiable pour signaler toutes les problématiques et décider des ses choix et décisions. Il s’agit d’un écosystème qui fonctionne à la façon d’une extension naturelle, au sein de laquelle chacun exprime ses recherches des pannes et des codes défauts. C’est un support communautaire gratuit qui propose des réponses instantanées d’experts, basé sur l’apprentissage et l’expérience des autres. L’extension de la fonction coût de réparation Carly permet de faire des économies et d’apporter de la sérénité. « CCR » comme comparaison de coûts de réparation : sur les exercices 2022-2023 plus de six millions d’analyses avec Carly OBD ont été faites en France et en Belgique. Il s’agissait de comparer les coûts de réparation donnés par Carly et ce que les utilisateurs ont payé : surchauffe, bougies d’allumage usées, problèmes de batterie. Au moment de passer à la caisse, les factures, chez Toyota et Opel notamment, étaient supérieures de 15% à 20% à ce que les clients auraient pu payer. Pour résoudre des problèmes critiques : transmission, la facturation était de 15% à 17% supérieure en France et de 12% à 20% en Belgique ; freinage, entre plus 11% et plus 19% ; surchauffe, entre plus 15% et 19% chez Mercedes en Belgique. Etc… « VF » pour ventes transfrontalières : selon Carly, les ventes frontalières de véhicules sont à l’origine de centaines et des millions d’euros de fraudes, à commencer par les manipulations des compteurs kilométriques. Au bout du compte, Carly veille sur votre voiture comme le fait sur vous votre médecin, tout en ayant en mémoire la probabilité des problèmes critiques selon les marques. Sans perdre de vue qu’au-delà des automobiles à moteurs thermiques figurent les modèles 100% électriques et hybrides parés d’une juxtaposition d’ordinateurs. Si on ajoute l’invasion de l’intelligence artificielle dans tous les secteurs, cela laisse à penser que les ingénieurs de Carly OBD ont de quoi s’occuper pour de longues années !Julien Fébreau fête ce week-end aux USA son 380e Grand Prix : « En F1, le diagnostic est permanent ! »
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Vidéo : l’interview de Julien Fébreau
Julien Fébreau est passionné de sport automobile depuis fort longtemps. Aujourd’hui âgé de près de 42 ans, dont près de la moitié passés à vivre au rythme de la Formule 1 et plus de 10 ans chez Canal+, Monsieur « Rendez-vous au premier virage » est suivi sur le petit écran par 1,2 millions de téléspectateurs, de fans de F1 dois-je dire. Ce week-end, Julien fête aux USA son 380e Grand Prix. Breton né à Rennes, il avoue : « Lohéac est quasiment mon village natal ». On l’y voit d’ailleurs souvent, en compagnie de son frère Alexandre Lefeuvre, lui aussi pilote amateur éclairé dont l’un des partenaires est Carly, principalement en Rallycross, sur le circuit asphalte où sévissent avec bonheur Yann Le Jossec et son Ecole de pilotage Pégase, sur celui de RX et… Au réputé restaurant de leur maman “La Manivelle”. [caption id="attachment_479010" align="aligncenter" width="600"]