Les 30 avril et 1er mai 1994 resteront à tout jamais des dates maudites pour tous les fans de F1 au cours d’un week-end qui pèse désormais comme le plus sombre de l’histoire des Grands Prix avec un enchaînement à Imola, d’évènements sans précédent qui se sont accumulés tout au long d’un sinistre GP de San Marino, le 551ème de l’histoire, sur le Circuit Enzo & Dino FERRARI dans la cité d’Imola en Emilie-Romagne.
C’était il y a 31 ans – trente et un ans déjà – au cours d’un week-end printanier maudit où la grande faucheuse allait entrer en action à deux reprises au cours du 1er GP en ouverture de la saison européenne après les deux premières manches disputées au Brésil et au Japon dénommé à l’époque GP Pacific et qui allait vivre une série d’enchaînements avec issues tantôt miraculeuses, tantôt dramatiques que la catégorie reine n’avait jamais vécus auparavant au cours de son histoire.
D’ailleurs, aussi longtemps que la F1 installera ses chapiteaux à Imola, ces dates resteront collées au circuit pour ne jamais sombrer dans l’oubli quel que soit le temps écoulé avec ces souvenirs tragiques hélas toujours présents.
ACTE 1
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ACTE 2
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ACTE 3

ACTE 4
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ACTE 5
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1994-Ayrton-SENNA-en-tête-devant-Schumacher-et-Berger-à-lentame-de-ce-qui-sera-son-dernier-tour-Manfred-GIET[/caption] A 14 H 15 le directeur de course laisse repartir le GP pour les 55 tours restants avec Ayrton Senna en tête devant Schumacher, suivi de Berger et Hill et déjà un tour le plus rapide pour le favori et poleman Brésilien… lorsqu’au début du 7ème tour, Ayrton Senna à l’entrée de Tamburello, une courbe ultra rapide qui se prend en F1 à 300 Km/h et où Nelson PIQUET (WILLIAMS) en 1987 et BERGER (FERRARI) en 1989 s’en étaient déjà tirés miraculeusement, la WILLIAMS tirant quasiment tout droit pour aller percuter le mur en béton avec le flanc droit de sa monoplace à une vitesse mesurée de 211 Km/h au moment de l’impact entrainant l’arrachage de la roue avant et du pneu arrière côté droit de la Williams à bord de laquelle le malheureux SENNA, après un léger mouvement de la tête, restait ensuite sans réaction… tout comme RATZENBERGER la veille ! Extrait de sa Williams par les secouristes et le personnel médical sur place en présence du Professeur Watkins et rapidement transféré au centre médical du circuit d’abord avant d’être héliporté ensuite vers l’hôpital Maggiore de Bologne à 14 H 35 et ce après que les médecins qui l’avaient pris en charge sous l’expertise de Sid Watkins, aient immédiatement diagnostiqué un traumatisme crânien grave, voire irréversible, provoqué par le choc de la roue avant droite contre le cockpit de la Williams et une pièce métallique de la suspension qui avait transpercé le casque de Senna, juste au-dessus de la visière au niveau de la tempe côté droit .
ACTE 6


ÉPILOGUE

