Après avoir mis quelques minutes à s’extraire seul de la carcasse de sa monoplace, juste après l’accident survenu lors du départ du Grand Prix de Belgique, à Spa et ayant laissé sur le carreau outre sa Ferrari, la Mc Laren-Mercedes de Lewis Hamilton et la Sauber-Ferrari du Mexicain Sergio Perez, sans oublier la Lotus-Renault, du fautif à l’origine du carambolage, Romain Grosjean, Fernando Alonso, rejoignait dans un premier temps son stand où il se détendait dans un fauteuil sans prononcer aucune déclaration
Le GP de Belgique une fois terminé, le leader du Championnat qui a surement perdu gros dans l’affaire, lâchait enfin ses premières paroles sur ce qui s’était passé.
Une analyse sage mais qui en fait explique vraiment bien la situation :
« Je ne suis pas vraiment remonté et en colère contre Romain, aucun pilote ne peut commette une telle action exprès. Lewis et lui étaient en bagarre et ce sont deux pilotes agressifs au départ. Cette fois, c’est moi qui me trouvait au mauvais endroit, au mauvais moment. Mais, il faut aussi reconnaitre et il est vrai qu’en douze courses, Romain a eu sept accrochages au départ. »
Et, l’ancien double Champion du monde de poursuivre :
« Ce week-end, on a assisté à beaucoup d’accidents en GP2, GP3 et en F1. C’est aux pilotes d’avoir du bon sens et du respect pour les autres. Romain a visiblement dans sa tête encore la culture du GP2, où les jeunes pilotes prennent des départs parfois vraiment dangereux. Il faut commencer par les éduquer avant qu’ils ne débarquent en F1. »
Et le pilote Ferrari, d’ajouter :
« La FIA devrait profiter de ces accrochages pour modifier sa vision des faits en se montrant beaucoup plus sévère »
Et de se faire plus précis :
« C’est maintenant l’occasion et le bon moment. Il y a eu des accidents à répétition de la part de certains pilotes, et une autre approche des responsables de la Fédération Internationale, pourrait être une solution. Et ce même ce qui semble spectaculaire à la télévision sera en fait difficile à éviter en réalité, à cause de la vitesse, du temps et des distances. »
Pour ce qui le concerne, Stefano Domenicali, le Team principal de la Scuderia, enchaine :
« Ce serait franchement bien que dès les formules de promotion, les règles du comportement en piste des jeunes espoirs soient plus sévères, de façon à avoir des pilotes aussi bien préparés que possible quand ils arrivent dans la catégorie reine. Trop souvent, on voit dans les autres catégories des pilotes se montrer très agressifs et tenter des manœuvres impossibles. »
Et de conclure :
« Il devient essentiel de se montrer très strict dès que les apprentis pilotes débutent en carrière. »
