Je ne me suis jamais entendu avec un quelconque Président de fédé, et j’en ai connu un paquet, parce qu’il n’y a pas que la moto dans la vie (quoique…) et celui-là ne fait que des choses qui vont dans le bon sens.Jacques Bole vient donc ce vendredi d’être réelu Président de la FFM (Fédération Française de Motocyclisme)Sa réélection – franchement sans véritable surprise, le contraire le fut – ce vendredi est donc une bonne chose.Pas d’inquiétude lecteur, à autonewsinfo, nous ne sommes pas devenus des journalistes couchés, ni non plus des courtisans s’il fait un truc de travers on ne le ratera pas… (je l’aurai un jour, comme dit la pub…).En tous cas, pour l’instant, zéro faute en quatre ans, dans ce pays, c’est un record absolu!
JACQUES BOLLE ?
C’est une élection dite ” Olympique “, le Ministère des Sports demande à ses fédés de procéder à ses élections dans un délai de six mois après chaque olympiade.A propos de JO, Jacques Bolle me rappelle qu’une seule fois, un sport à moteur a figuré aux JO, à Londres en 1908, des courses de bateaux à moteur. La moto de trial a été admise comme sport de démonstration en 2000 mais il n’y a pas eu de suite.Pas de sports mécaniques aux JO, telle est la règle pour l’instant…A propos de trial, mon sport de “naissance” à la moto, j’y a ai suivi toute sa superbe histoire dans les années 80, celle des Coutard, Desnoyers, Burgat, Michaud, Couturier, Prato, etc… triste constatation, c’est la seule discipline qui n’a pas progressé depuis 20 ans, en nombre de licences.Trop élitiste…Et c’est dommage. Ce qui marche très fort en revanche est le trial classic.
On demande à Jacques, en quoi il n’est pas content de son précédent mandat…“J’ai été un président sur la défensive en permanence, mon objectif numéro un a été de préserver plutôt que de créer, protéger les terrains, se protéger de la motophobie, essayer de trouver des assureurs pour nos pilotes. Cette histoire est un vrai danger pour le sport moto. Non seulement les primes risquent de se multiplier par cinq, voire dix, mais on se demande même si on trouvera encore des assureurs pour prendre le risque. Il ya dix ans, un mec se cassait la figure en compétition, l’organisateur était inattaquable s’il n’y avait pas de faute. Aujourd’hui, l’évolution sociétale pour abolir le risque est telle qu’un mec qui tombe, quelle qu’en soit la raison, obtiendra un dédommagement… Bon, si les primes doublent, c’est jouable, aujourd’hui, un pilote de motocross régional paie 250 euros. Si cela va au delà, c’est mortel… pour le sport! “ 











