
Gérard Neveu : “Mon cœur est au circuit Ricard”
Bien que Gérard Neveu s’en défende, il garde toujours un œil tendrement tourné vers le Plateau du Castellet. ” Ma position actuelle fait que je ne peux pas faire de commentaire sur le sujet du Grand Prix de France F1 au Paul-Ricard ou ailleurs… lance amusé le Varois. Et, il s’empresse d’ajouter : ” Ce n’est plus mon rôle et je n’ai pas l’habitude d’ouvrir ma gueule quand ça ne me concerne pas. Je l’ai déjà dit, si la F1 revient en France en 2013 après quatre ans d’absence ce sera mieux. Où ? Peu importe, mais… mon cœur est au circuit Ricard, qui a été spolié du Grand Prix en 1990. Mais c’est plutôt à Stéphane de s’exprimer sur ce thème ! “ La semaine prochaine, Gérard Neveu, à peine remis de ses émotions de la 80e édition des 24 Heures du Mans, sera au fabuleux rendez-vous Le Mans Classic, mis sur roues par Patrick Peter (Peter auto) également promoteur du génial Tour auto et d’autres rendez-vous où les voitures historiques de compétition sont reines : “Mes premières 24 Heures en qualité d’organisateur du championnat du monde d’endurance ont été un véritable régal pour trois raisons au moins, la présence de 240 000 spectateurs dans une ambiance de fête, de belles bagarres dans toutes les catégories, et enfin le fait qu’une Toyota hybride se soit retrouvée en tête devant une Audi après six heures de course… le format des courses du Mondial ! Cela promet pour l’avenir. Et je peux vous révéler que François Fillon sera au Mans le week-end prochain sous les couleurs du WEC (World endurance championship), car il a toujours été et il reste un passionné d’automobile et de sport auto. Son travail pour le Grand Prix de France F1 a été remarquable et, lui au moins, a tout fait pour que le projet se concrétise.” Un “lui au moins” qui en dit long et incite, entre autres, à se demander pourquoi la promulgation du Groupement d’intérêt public du Grand Prix de France F1 a été si longue à venir… François Fillon, aurait-il été victime de quelques lourdeurs et lenteurs administratives, comme en subissent au quotidien les citoyens français, ou d’amis qui lui voulaient du bien ?Stéphane Clair : “Avant la présidentielle notre dossier avait avancé à 99%”

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Valérie Fourneyron, les finances publiques… et la minorité de blocage de l’Etat


F1 : la ministre entre Ponce Pilate et M. de La Palisse
Si le gouvernement n’y met pas d’obstacle, les F1 reviendront bientôt voler de virage en virage au circuit Paul-Ricard. Et le Grand Prix de France F1 renaîtra enfin !
Valérie Fourneyron, ministre des Sports, la joue tel Ponce Pilate dès sa première décision au sujet du Grand Prix de France F1 – disparu depuis 2009 et le “bouillon” de Magny-Cours – dont elle a transféré la responsabilité du dossier à la Fédération française du sport automobile. Ce n’est pas un choix mais un banal état de fait, puisque la fédé de tutelle du Mondial F1 est la Fédération internationale de l’automobile, dont l’interlocuteur sportif pour chaque Grand Prix est naturellement la Fédération nationale, donc pour la France la FFSA. Un acte que n’aurait pas renié M. de La Palisse. Au Groupement d’intérêt public Varois et au circuit Paul-Ricard, on s’interroge…
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PAUL RICARD: LE FONDATEUR DU CIRCUIT ÉPONYME
