Après Lédenon, Nogaro et Dijon, le Championnat de France GT dénommé ‘’ GT Tour ‘’ poursuivait ce week-end, sa tournée hexagonale sur le circuit du Val de Vienne au Vigeant.
Arrivés dans le Poitou, en leaders du classement général provisoire, la paire Anthony Beltoise – Laurent Pasquali, y a conforté cette position et ce après avoir remporté leur seconde victoire de la saison !
Pour Anthony et Laurent, ce quatrième rendez-vous de la saison était particulièrement important. Comme le reconnaissait bien volontiers, le fils de l’ancien vainqueur du GP de Monaco de F1 (1972) :
« Le Val de Vienne est un circuit qui convient plutôt bien aux Porsche. Il était donc impératif de faire le plein de points »
Lequel quelques heures plus tard, ajoutait :
« Dès les essais libres, nous avons pu vérifier les performances de la voiture en signant de très bons chronos. »
Samedi matin, Laurent Pasquali confirmait cette bonne forme, en signant le meilleur temps de la première séance de qualifications.
En Super Pole, il manquait d’un rien la première position face à l’Audi d’un étincelant David Hallyday.
Au départ, le pilote de la Porsche 997 GT3 R de l’équipe ProGT, tentait de prendre le dessus sur le ‘’pilote-chanteur’’.
L’affrontement était viril, avec quelques contacts entre les deux voitures !
Profitant de sa pole position, Hallyday qui au fil des ans est devenu un véritable et brillant pilote automobile, virait en tête devant Pasquali.
Instantanément en action, Laurent mettait la pression sur le pilote de l’Audi R8. Mais après quelques tours, la température moteur le contraignait à lever le pied :
« J’étais plus rapide, mais je n’arrivais pas à trouver l’ouverture. Quand le voyant ‘check engine’ s’est allumé, je n’ai pas tenté le diable. Je tenais à rendre à Anthony une voiture aussi fraiche que possible. »
Reparti avec deux pneus neufs, Anthony se remettait rapidement dans le rythme.
Mais dans les derniers tours, il était confronté à une importante dégradation du comportement de sa Porsche :
« Avec une piste affichant plus de 55°C, les pneus ont beaucoup souffert. J’ai terminé la course avec beaucoup de survirage et je voyais l’Audi d’Ortelli, grossir dans mes rétroviseurs. Il termine à 3/10e, autant dire que j’ai eu très chaud ! Cette deuxième place était le meilleur résultat possible. »
Mais revenons avec précision sur le déroulement de la course
C’est sous un soleil de plomb que les 22 concurrents du Championnat de France rejoignent leur place sur la Grille de départ sous les yeux d’un public venu en nombre.
Logiquement, David Hallyday bénéficie de sa meilleure performance en qualification en venant s’installer en pole position avec son Audi R8 LMS.
Un peu plus loin, Laurent Pasquali se place en embuscade avec sa Porsche 997 GT3 R.
Dans ses échappements, Gérard Tonelli s’installe avec une idée derrière la tête qu’il dévoile dès la fin du premier tour.
Si le départ se passe sans encombre et sans
faits marquants… tous les observateurs et téléspectateurs sont surpris de voir plonger dans la voie des stands, les Mercedes SLS du Graff Racing dès la fin du premier tour !
Les deux sociétaires du Graff Racing créent ainsi la surprise et dévoilent alors leur stratégie en optant pour un …refuelling anticipé et une stratégie décalée.
Les voitures sœurs reprennent donc la piste avec un tour de retard mais en profitant d’une piste totalement dégagée et sans concurrent.
Dans ces conditions, bien logiquement, les deux étoiles d’argent, pointent en tête de la feuille des chronos.
Partis depuis la première ligne, David Hallyday et Laurent Pasquali, s’affronteront une bonne partie de la course pour finalement finir respectivement sur la troisième et la deuxième marche du podium.
Et ce devancés par le duo … ‘’ Champion de France ‘’ en titre et composé de Patrick Bornhauser et de Laurent Groppi, lesquels s’imposent à domicile, leur Team l’équipe Larbre étant installé sur le circuit du Val de Vienne.
Une course stratégique
Les deux Mercedes du Graff Racing, en s’arrêtant aux stands pour ce refuelling. Anticipé, ne parviendront pas à remonter, terminant à la cinquième place pour Renaud Derlot et la quinzième pour le duo Olivier Panis-Eric Debard.
Pendant ce temps, Laurent Pasquali tente de remonter sur David Hallyday qui continue de creuser l’écart sur ses poursuivants et le trio de tête s’échappe peu à peu du peloton.
Les changements de pilotes s’enchainent, Olivier Pla succède au volant de la Ferrari F458 Italia de ASP Sofrev, à Gabriel Balthazard, alors à la vingtième place. Il cravache pendant quarante minutes pour remonter dans le top 5 aux trois quart de la course. C’est ensuite, Laurent Groppi qui prend le relais sur la Porsche de Larbre Compétition. Vient alors le tour de David Hallyday, bien installé en tête, de passer le volant de l’Audi du Team WRT, à son coéquipier, Stéphane Ortelli. Après un peu plus de trente minutes de course, l’ensemble des équipages est passé aux stands pour changement de pilote.


