La programmation des déplacements (14 courses cette saison plus les essais privés) est effectuée par la polyvalente Laurence et l’organisation du travail par le chef d’équipe.Malgré leur engagement, leur maitrise technique et leur sang froid le manager confesse :« Je peux vous dire souvent c’est très chaud, on est souvent dans l’urgence, en juin -juillet, il y avait quasiment des courses tous les week-end, je vous laisse imaginer la tension.. . »A propos du recrutement des pilotes, nous nous faisons préciser les choses. Effectivement, comme nous le pensions, tous les pilotes du Graff Racing sont des pilotes payants.Chaque saison le Team reçoit des sollicitations et choisit celles qui sont le mieux adaptées aux programmes et aux ambitions de titres.Et puis, il existe aussi des fidèles comme Renaud DERLOT qui a été Champion au Graff, en Formule Ford en Formule Renault et en Porsche !Mike PARISY, était déjà présent aussi en 2010, alors qu’Olivier PANIS et Eric DEBARD, ont frappé à la porte de l’écurie l’an dernier, et tout le monde était content de les faire rouler dans l’équipe du Graff.A la veille d’aller disputer la dernière course du championnat d’Europe – où il jouera le titre– nous demandons à Jean Philippe GRAND, de nous parler de cette organisation qui semble se porter beaucoup mieux que le Championnat de France.« Oui le championnat d’Europe est un super championnat, d’abord parce que la FIA est performante pour faire les équivalences de performance et c’est elle qui définit les règles et elles le sont bien. La FIA est très bien assistée par Stéphane RATEL qui fait un super boulot. La FIA, c’est pas des marrants, mais au niveau organisation, il n’y rien à dire, c’est carré, c’est professionnel et c’est un grand plaisir de disputer le championnat d’Europe.Et, il enchaine:« Actuellement nous sommes seconds de ce championnat, à quatorze points du premier et il reste cinquante points à distribuer. Pour doubler nos chances au championnat, on a décidé de désolidariser l’équipage. Ainsi Mike PARISY, second au championnat sera associé à Grégoire DEMOUSTIER et Philippe GIAUQUE lui aussi second et normalement associé à Mike PARISY, sera associé pour la dernière épreuve à un pilote « usine » fourni par Mercedes-AMG, c’est-à-dire Thomas JÄEGER. Le pilote écarté, Joackim LAMBOTTE, étant conscient de ses limites et de l’intérêt supérieur du Team, accepte tout à fait cette décision stratégique.Il n’empêche que malgré cette gymnastique dans la composition des équipages du Graff Racing, le patron précise :« Vous savez, quoiqu’il en soit nos chances de victoire sont malgré tout très limitées. En effet quand vous gagnez des courses vous récupérez des handicaps, là cela ne se traduit pas en poids mais en temps lorsque vous ravitaillez. Ainsi, lors de la première course nous devrons nous arrêter 15 secondes de plus que nos adversaires, à cause de notre victoire lors de la dernière course en Slovaquie. 15 secondes sur une course d’une demi-heure, c’est énorme ! Mais enfin nous verrons bien. Connaissant bien le circuit de Zandvoort, je pense néanmoins que notre voiture devrait y être à l’aise. Enfin nous verrons bien… ! »Pour l’heure, chaque mécanicien connait sa partition sur le bout des doigts et évolue avec méthode, sans précipitation.Le truckiste peaufine certains rangements, le chef d’équipe se concerte avec le patron, les voitures blanches rutilent sous la lumière, les stickers, tous conçus selon une charte graphique AMG-Mercedes attendent d’être collés alors que les caisses de pièces détachées et d’accessoires sont bouclées.Les puissants camions vont être chargés dans quelques heures et prendre la route pour Zandvoort.Aucune précipitation, tout le matériel sera prêt et embarqué selon une planification rigoureuse, tout semble bien huilé.L’équipe et le manager savent bien qu’en course tout est encore possible et même si le titre devrait être difficile à décrocher, la première condition pour que cela puisse advenir, est bien d’être prêt à l’heure.Nous pouvons assurer les fidèles lecteurs que le GRAFF Racing, sera dans les temps à Zandvoort et vendra chèrement sa peau en course les 15 et 16 octobre.Toute l’équipe est tendue vers cet objectif ultime même s’il restera encore la finale du Championnat GT Tour, fin octobre au Paul Ricard, que l’écurie chinonnaise abordera dans d’autres conditions d’esprit, que nous présenterons, dans un prochain sujet.Texte : Alain MonnotPhotos : Alain Monnot et Team grâce à l’obligeance de notre confrère François Fayman
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