Connaissez-vous le Musée Automobile de la Sarthe, Musée des 24 heures?Une véritable caverne…d’ALI-BABA qui ne renferme que des TRÉSORS !Croyez moi, il vaut le détour comme on dit, et nous avons eu la chance au cours de la grande semaine des 24 Heures, d’en découvrir toutes les richesses dans cette nouvelle structure qui accueille depuis sa rénovation en 1991, plus de 50 000 visiteurs par an.Notre chance avec Gilles Gaignault, fut d’être accueilli et piloté par Francis PIQUERA, responsable des collections et des expositions, véritable encyclopédie de l’Histoire de la voiture en Sarthe, en France et dans le monde et bien entendu, des bolides, qui au fil des ans, ont jalonné la longue Histoire des 24 heures et ce depuis l’origine de l’épreuve en 1923.
Son histoire personnelle, colle presque directement avec celle des 24 heures, puisque pour ses 18 ans, il assiste à la première victoire Matra au Mans, le 11 juin 1972.Mais c’est aussi dans le grand bain automobile que Monsieur PIQUERA va travailler, plus particulièrement au sein d’automobiles PEUGEOT, pour le réseau des Concessionnaires d’abord, puis avenue de la Grande Armée, en rédigeant les documents, concernant les méthodes de réparation et les barèmes de réparation.En 1982, PEUGEOT, lance le projet l’Aventure PEUGEOT à Sochaux, le futur Musée de la marque.Monsieur Pierre Peugeot, demande alors en 1985, à Monsieur PIQUERA –connu pour son relationnel dans le monde des voitures anciennes de collection– de rejoindre… cette Aventure.

Ironie de l’histoire, Peugeot qui avait prêté des pièces de son propre établissement, le Musée de l’Aventure à Sochaux, au Mans, était invité à l’inauguration et a demandé à son – Francis PIQUERA- de représenter la marque à cette manifestation, sans savoir que ce serait lui, qui par la suite, allait présider aux destinées du renouveau du … Musée du Mans !Il allait, à partir d’un audit Canadien de la société LORD CULTURE, mettre en musique les préconisations retenues par les autorités de tutelle, le syndicat mixte et le Conseil Général de la Sarthe.L’architecte retenu ayant pris en compte les nécessités d’apporter de la lumière et de permettre des présentations moins linéaires.Ensuite, il fallait tenir compte de l’évolution du public et établir des scénographies attractives et apportant une véritable identité à ce Musée, qui est quand même celui des 24 heures, même si son périmètre, s’est considérablement agrandi, depuis 2009. 
Mais, revenons au Musée de la SartheEn effet, les nécessaires investissements n’étant pas compatibles avec la structure d’une Société d’économie mixte, il est décidé de créer un EPIC: Établissement public à caractère industriel et commercial. C’est sous cette appellation de Centre Culturel de la Sarthe, que sont regroupés le Musée, le Festival de l’Epau et un Prieuré, dédié, lui, à l’art moderne.Ainsi, l’automobile vient s’intégrer dans la culture Sarthoise et de ce fait, le Musée dispose d’une puissance de communication importante et s’ancre dans le patrimoine local. 
Sur les 120 véhicules exposés, 50 voitures ont disputé les 24 heures et 17 ont été victorieuses.On a également judicieusement regroupées des véhicules fabriqués au Mans comme les BOLLEE, ou le premier tracteur Renault, ou encore les autocars VERNAY (famille de la pilote Anne Charlotte Vernay)70% des véhicules exposés, appartiennent à l’Automobile Club de l’Ouest , 15% au Conseil Général et le reste provient de collectionneurs privés.Pour accroitre sa présence dans le paysage de la culture Sarthoise, le Musée a lancé depuis 2009, la Voix des calandres , réunions au cours desquelles, le public échange avec une personnalité, ayant une relation forte avec ce qui constitue les jalons historiques de l’automobile.C’est ainsi, que les locaux Yves Courage ou Gérard Bollée, les ingénieurs Rober CHOULET et Charles De CORTANZE, ou encore l’historien de l’automobile, Jean Louis LOUBET, ont pu dialoguer autour de l’automobile, de son histoire dans le cadre de ces soirées, fort prisées.On le voit une dynamique nouvelle a été enclenchée au Musée Automobile du Mans.L’élargissement au monde culturel du département, a été une chance unique que le conservateur a su saisir sans faiblesse. La longue allée jalonnée par les portraits des héros des 24 heures, a su souligner cette aventure humaine et donner vie à ce musée tout à fait attachant.On y trouve naturellement TOUS les grands noms de l’endurance et des 24 Heures.D’Enzo Ferrari à Henri Ford, en passant par Ferry Porsche, Jacky Ickx, Henri Pescarolo ou encore Tom KristensenSur place, 6 espaces spécifiques accueillent le public qui peut “se mettre dans l’ambiance” spécifique de chaque zone, grâce à 22 écrans présentant des images en relation avec la thématique du secteur.
L’interactivité règne en maître dans les salles à thèmes ou dans l’espace ludique. Bien sûr, on trouve une cafétéria et la boutique officielle des 24 heures.La mise en valeur des voitures, est tout à fait réussie et la thématique des 24 heures, trouve toute sa place. Les visiteurs nombreux ne manquent pas de marquer leur vif intérêt pour la qualité des bolides exposés.Les voitures des 24 heures, déclenchent naturellement, le plus de commentaires et l’on comprend que c’est bien cette identité là qu’il convenait de retrouver.C’est chose faite et de la meilleure manière !Les bolides du Mans attirent vraiment l’œil et à écouter les commentaires, ils sont tous restés dans le cœur des visiteurs,qui visiblement connaissent sur le bout des doigts, l’histoire de chaque voiture exposée !!! Texte : Alain MONNOTPhotos : Alain MONNOT – autonewsinfoCliquer sur les photos pour connaitre les détails
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FIN DE LA VISITE…

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