Trois des membres du Team imaginé par le Premier ministre François Fillon pour tenter de relancer le Grand Prix de France F1, étaient aujourd’hui au circuit Paul-Ricard.
Et ça repart…
Cet après-midi, dans le stands du circuit Paul-Ricard, Eric Boullier, Gérard Neveu et Gilles Dufeigneux ont réussi une intéressante opération marketing en faveur de la F1.
Suite du feuilleton de l’été concernant le GP de France.
En ce mardi, estival, l’actualité chaude sur le circuit Paul-Ricard c’était évidemment l’évocation du Grand Prix de Hongrie – disputé dimanche dernier – et d’une course comme la Formule 1 ne nous en avait plus offert depuis trop longtemps…
Mais il y avait aussi une actualité brûlante sur le Plateau du Castellet, car cette journée festive et de roulage organisée par un team anglo-français à moins qu’il ne soit franco-britannique a destination d’invités privés triés sur le volet, a notamment vu trois des piliers de l’écurie “Fillon F1” ou plus précisément trois des membres de l’équipe créée par le Premier ministre François Fillon pour tenter de relancer le dossier du Grand Prix de France de Formule 1, se retrouver un peu partout dans l’enceinte du circuit Paul-Ricard.
A huis clos ou presque.
Gérard Neveu, directeur des lieux jusqu’à la fin septembre prochain après les World Series by Renault – il part diriger le nouveau championnat du monde d’endurance -, a passé pas mal de temps avec Gilles Dufeigneux, le délégué interministériel aux grands événements sportifs et Eric Boullier, le patron de Lotus-Renault F1.
Un pur hasard, évidemment…
Mais s’il existe une possibilité, une chance, une seule, de récupérer les suites des catastrophiques derniers Grands Prix de France à Magny-Cours, dont l’ultime en 2008, pourquoi pas. Même si on peut voir dans tous ces mouvements une belle application de la méthode Coué… Positivons donc !
Claude Sage cherche… un directeur
Pour mémoire, rappelons que Claude Sage, le très expérimenté patron de la holding du circuit Paul-Ricard et de ses “annexes”, aéroport et hôtels – du Castellet et Best Western Grand prix le bien nommé -, est actuellement toujours à la recherche d’un successeur pour Gérard Neveu. Il ne cache pas, disons, un certain intérêt pour le Grand Prix de France : ” Maintenant, j’ai besoin d’un directeur présent à plein temps” nous déclarait-il récemment. Ajoutant: ” En ce qui concerne la F1, la décision ne nous appartient pas, elle est politique : si le Grand Prix de France doit renaître c’est le Gouvernement et les institutions, le Conseil régional Provence-Alpes-Côte d’Azur en tête qui décideront.” Précisons que les Conseils généraux du Var, des Alpes-Maritimes et des Bouches-du-Rhône, ainsi que les communes les plus proches pourront aussi apporter leur pierre à l’édifice. Car ils bénéficient, directement ou indirectement, des retombées des activités du circuit Paul-Ricard, alors que certains de leurs dignes réprésentants croient toujours que le “Paul-Ricard” est le bistrot du Plateau du Castellet, avec jeu de boules et tout et tout…Jean Todt solidaire
Quant à Jean Todt, lorsque le président de la FIA (Fédération internationale de l’Automobile) est interrogé sur une possible renaissance du Grand Prix de France F1, il reste prudent : “C’est à Nicolas Deschaux, le président de la FFSA (Fédération française du sport automobile) qu’il faut poser cette question. Je suis, bien évidemment, ce dossier qui intéressera la FIA plus tard… Et je suis solidaire de l’action menée par le Premier ministre pour trouver la solution afin de faire renaître le Grand Prix de France F1.“ Patience, patience donc… Mais gardons les pneumatiques sur l’asphalte…. Texte : Charles-Bernard ADREANI (La Provence) Photos : Charles-Bernard ADREANI – Bernard BAKALIAN – Patrick MARTINOLI ]]>