En effet, une marre de récupération d’eau de pluie à été spécialement aménagée et à permis pour vendredi et samedi, d’arroser piste et circulation piétonne, avec 220 000 litres d’eau.
DEUX MANCHES LE SAMEDI
Tout le monde s’attendait à ce que la course soit difficile à cause de la chaleur mais peu de managers avaient pensé devoir modifier leur stratégie de relais, à cause de l’épuisement physique rapide de leurs pilotes.Ainsi, le responsable de l’équipe SOMAGRI (Suzuki numéro 4), nous confessait, être déçu par le manque de résistance physique de ses pilotes et regrettait d’avoir eu à réduire les relais de 1h40, à 1 heure, afin de préserver la fraîcheur physique de son équipage !
Cette chaleur suffocante du samedi, contribua à creuser les écarts entre les professionnels, les amateurs avertis et les autres…
Les premiers ou tout du moins, leur entourage immédiat, n’hésita pas à se plaindre des “chicanes mobiles” constituées par les machines les moins rapides.
Le spectateur pouvait lui aussi, constater de visu, la grande différence existant entre les trajectoires, les vitesses de passage, la réalisation des sauts…, mais pour lui cela constituait justement tout l’intérêt de la course.
On assista effectivement à quelques belles figures libres avec tête à queue, embrassade des ballots de paille, accrochages en tout genres et dérapages parfois peu contrôlés.
Il faut dire que sous le soleil de plomb, avec le harnachement du cuir, des bottes, du casque, des gants et le domptage des machines flirtant avec les 130 kilomètres /heures, garder toute sa lucidité et la maîtrise totale de l’engin, excédant les 250 kilos, relève de l’exploit.
Seuls des pilotes très entraînés, peuvent dominer des situations, aussi physiques.
Nous en avons eu un très bel exemple, avec la machine numéro deux du Team Drag’on.
Le pourtant expérimenté? Mathieu Ternynck sur son Yamaha YFZR450, commit une petite faute au cours de la première manche, qui fit retomber cette machine de pointe, à la 29eme place. Il faut dire que la bagarre faisait rage en tête et Honda, Suzuki et Yamaha, entendaient bien garder la suprématie.
C’est la Honda Hollandaise numéro 3 qui lâcha la première et le classement de cette manche caniculaire s’établissait ainsi:
1:numéro 1 Romain COUPRIE (France), Yamaha, 55 tours
2:numéro 4-Valentin RENSON (Belgique)–Suzuki–55 tours
3:numéro 5-Carl BUNCE (Grande-Bretagne)–
TOUT RESTE A FAIRE EN TROISIÈME MANCHE
La dernière manche de dimanche est promise à une empoignade sévère à tous les étages.
On s’attend à ce que l’expérience de la veille, quant à la gestion de la chaleur autorise toutes les incitatives, quant à des prises de risques maximales pour certains.
La victoire, on sent bien que Yamaha y tient beaucoup.
Suzuki à trois tours du leader avec sa machine N° 6 de Yoann Ciclet, va tenter de jouer fin pour se refaire, alors que le Team Briel, va prendre tous les risques comme cette nuit pour accrocher un podium.
Du sport et de la chaleur, cela ne va pas manquer à Pont de Vaux, ce dimanche.
Nous en reparlerons plus complètement la semaine prochaine.
Texte : Alain MONNOT Photos: Michel PICARDDE SUPERBES ANIMATIONS …
]]>