Sur un parcours des plus sélectifs, Geoffrey Schatz a distancé ses rivaux pour gagner en ne couvrant que deux des quatre montées!Et, Marc Pernot, l’enfant du pays, n’a pas pu ravir la seconde place à Fabien Bourgeon, pourtant sorti de la piste en fin de course.En production, Yannick Poinsignon et sa BMW M3, ont renoué avec la victoire en coiffant sur le fil Meillon et sa Lamborghini. 
Vuillafans n’est décidément pas une course comme les autres pour Geoffrey Schatz, poussé en touche cette année comme la précédente par des ennuis mécaniques…En 2022, alors qu’il venait de signer un incroyable nouveau record de la piste, sa Nova proto avait pris feu au départ de la deuxième montée, lui causant des brûlures qui mirent un terme à sa saison dès sa première course!Moins dramatique fut cette fois son abandon, causé par la rupture du radiateur après deux montées qui l’avaient déjà placé en tête de la course, mais empêché de répliquer lors des deux suivantes aux contre-attaques de ses poursuivants. 
Ni Marc Pernot, ni Fabien Bourgeon ne purent, malgré leurs tentatives, approcher les excellents chronos de 1’43’’930 puis 1’44’’653 signés avant son abandon, par le leader, pourtant assez loin de son record de l’an dernier.Pour le pilote de la Revolt, la dernière montée se termina hélas par un crash dans la glissière au freinage de la troisième épingle suite à la casse d’un élément de suspension. 
free De gros dommages s’ensuivirent pour sa voiture, le pilote-constructeur mettant clairement en cause la dégradation de la piste qu’il qualifia de «parcours rafistolé, rapiécé maladroitement dans des endroits stratégiques avec des raccords de bitume inqualifiables » notamment dans la cruciale zone de freinage où il tira tout droit.Un épisode qui rappelle le terrible accident de Damien Chambérod l’an dernier à Chamrousse, déjà consécutif à une rupture mécanique au passage d’un raccord de revêtement défectueux!!!Les principaux acteurs du Championnat, dont les moteurs turbo ont déjà été bridés par deux fois cette année pour raison de sécurité, estiment que certains organisateurs devraient à leur tour y contribuer en remettant à niveau leurs parcours érodés au fil des hivers…Le hic est bien sûr le financement des travaux, hors des moyens d’une association sportive, et auxquels certaines collectivités locales, contaminées par l’autophobie, renâclent visiblement§
POINSIGNON AU FINISH EN PRODUCTION
Moins sensibles aux imperfections de la chaussée, les leaders du championnat « production » ont livré une énorme bataille en battant plusieurs fois leurs records personnels! 
Restant sur deux victoires consécutives, David Meillon s’était construit avec sa Lamborghini un mince avantage sur Yannick Poinsignon avant la dernière montée… 
Mais le Vosgien allait y signer le meilleur chrono du week-end au volant de sa BMW M3 E 92 et arracher la victoire sur le fil pour … 627 millièmes. L’Alsacien Paul Reutter compléta brillamment le podium avec sa Porsche, en chassant son compatriote Philippe Schmitter, qui le colonisait depuis quatre courses avec sa Renault RS 01. 
Avec l’afflux récent de grosses cylindrées en GTTS, le Berrichon Anthony Dubois en est encore loin avec son Alpine A110, dont il poursuit le développement en collaboration avec son voisin installé à Bourges, la firme de Philippe Sinault, Signatech.L’évolution du moteur et un nouveau gain de poids devraient bientôt améliorer encore ses chronos, déjà en net progrès sur ceux de son ancienne version GT Sport.Squelettique en début de saison, cette dernière catégorie s’anime enfin avec l’entrée en scène d’un trio d’Alpine, le Jurassien Jean- François Ganevat imposant la sienne pour sa première sortie en Championnat de France de la Montagne, devant celles Yann Durieux et de Dominique Lansard. Alors que Christophe Poinsignon avec sa CG Simca turbo et Sébastien Lemaire qui pilote lui un e BMW M3 E36, dominaient comme de coutume les groupes FC et N, la surprise est venue du groupe A où la Peugeot 308 racing cup de Julien Paget, en grande forme sur ce parcours, battit sans appel les Seat Cup Racers de Nicolas Granier et Francis Dosières. Les deux prochaines étapes du Championnat se courront en Auvergne, d’abord à Dunières (Haute- Loire) les 22 et 23 juillet, puis au Mont-Dore (Puy-de-Dôme) du 4 au 6 août sur des tracés atypiques pouvant redistribuer les cartes.
VUILLAFANS-ECHEVANNES
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Cindy Gudet[/caption] 8éme étape du Championnat de France de la Montagne – Organisée les 1 er et 2 juillet par l’ASA Séquanie près d’Ornans (Doubs) – Montée de 4.800 mètres (pente moyenne 9 %) à parcourir 4 fois en course (classement sur les 2 meilleures montées cumulées) Record : 1’42’’263 par Geoffrey Schatz en 2022. Jean-Paul CALMUSPhotos : Nicolas MILLET – Axel JONQUARD RÉSULTATS
SPORT 1. Geoffrey Schatz (Nova proto NP 01) 3’28’’583 (1’43’’930 + 1’44’’653), 2. Fabien Bourgeon (Revolt 3 PO) à 2’’875, 3. Marc Pernot (Nova proto NP 01) à 4’’082, 4. Kévin Petit (Revolt 3 PO) à 7’’643, 5. Cindy Gudet (Revolt 2 PO) à 9’’504 (1 er E2 SC2), 6. Cédric Lansard (Norma M20 FC) à 11’’349, 7. Maxime Dojat (Revolt 3 PO) à 12’’232, 8. Fabien Frantz (Osella PA 2000) à 19’’440, 9. Canio Marchione (Osella PA 2000) à 20’’782, 10. Samuel Guth (Nova proto NP 01) à 25’’915, 11. Pierre Mayeur (Martini Mk 62 BMW) à 26’’101 (1er monoplace), 12. Nicolas Dumond (Tatuus Honda Master) à 28’’078, 16. Dimitri Pereira (Norma M20 FC) à 33’’148 (1er proto CN), etc.
PRODUCTION 1. Yannick Poinsignon (BMW M3 E92) 4’08’’607 (2’04’’701 + 2’03’’906), 2. David Meillon (Lamborghini Huracan Trofeo) à 0’’627, 3. Paul Reutter (Porsche 991 GT3 Cup) à 5’’512, 4. Philippe Schmitter (Renault RS 01) à 6’’954, 5. Ludovic Godard (Porsche Cup) à 8’’634, 6. Frédéric Neff (Porsche 996 GT2 R) à 9’’887, 7. Anthony Dubois (Alpine A 110 S) à 12’’255, 8. Vincent Lagache (Ferrari 430 GTO) à 16’’169, 9. Julien Paget (Peugeot 308 racing cup) à 20’’161 (1er Tourisme), 10. Nicolas Granier (Seat Cup Racer Mk3) à 22’’599, 11. Jean-François Ganevat (Alpine A 110) à 23’’018 (1er GT Sport), 13. Christophe Poinsignon (Simca CG turbo) à 24’’041 (1er Groupe FC), 20. Sébastien Lemaire (BMW M3 E36) à 37’’165 (1er Groupe N), 21. Morane Cat-Mackowiak (BMW M3 E36) à 40’’609 (1ère dame), 25. Sébastien Delors (Peugeot 206 RS) à 44’’689 (1er Groupe F2000), etc. ]]>
