Le Championnat du Monde d’Endurance WEC, retrouve le circuit Japonais du Fuji pour la première fois depuis 2019.
Après le circuit au tracé très rapide de Monza en Italie, les concurrents de la série se retrouvent pour la 5ème et avant-dernière manche de la saison 2022 au lointain Japon, avant la grande finale annuelle de Bahreïn, quant à elle, programmée mi-novembre.
Long de 4,563 km pour 16 virages, le circuit est situé au pied du Mont Fuji, à une centaine de kilomètres de Tokyo, la capitale Japonaise.
Inauguré en 1965, propriété de Toyota depuis 2005, le tracé a subi plusieurs modifications, offre aujourd’hui une surface parfaitement lisse et une ligne droite d’environ 1,5 km, laquelle figure parmi les plus longues des circuits permanents.
Les 6 Heures de Fuji figurent au calendrier du WEC depuis les débuts du Championnat, en 2012. Seules les éditions 2020 et 2021, ont été déprogrammées pour des raisons sanitaires suite à la pandémie du COVID-19!
C’est donc une course de retour à la normale qui se prépare ce week-end au pays du soleil levant.
Ce sera aussi l’occasion pour le équipes d’utiliser la nouvelle gamme Michelin Endurance, utilisée pour la toute première fois sur le Fuji Speedway
Pierre Alves, manager des programmes Endurance de Michelin, explique :
« Retrouver le public Japonais et retourner au pied du vénérable Mont Fuji après trois ans d’absence est un honneur pour tous les participants du FIA WEC » .
Et il poursuit et indique :
« Nous sommes impatients de pouvoir évaluer nos gammes HYPERCAR et GTE sur ce circuit de légende, particulièrement apprécié des écuries partenaires de Michelin. Les pilotes comptent sur le grip mécanique de nos pneus pour assurer des chronos constants dans le secteur 2 et ses courbes rapides, alors que le secteur 3 recèle de nombreux virages plus lents qui demandent une grande maniabilité et de la motricité en reprise. Le secteur 1 est quant à lui purement lié à la performance aérodynamique mais aussi à la puissance de la mécanique des voitures de course. Indéniablement, le circuit de Fuji est un grand challenge technique pour Michelin. »
Avant de préciser encore :
« En cette période de l’année, nous devrions faire face à des températures assez douces, mais la probabilité de devoir faire face à ses précipitations est assez forte. Chaque équipe devra alors faire preuve de la meilleure stratégie pneumatique en fonction de différents critères. Nos Conseillers Techniques d’Ecurie seront fortement sollicités par nos partenaires afin de choisir le bon pneu au bon moment. »
Pour cette édition 2022 des 6 Heures de Fuji, Michelin équipera la totalité des voitures engagées en catégories Hypercar (au nombre de 5), LM GTE Pro (également 5 concurrents) et LM GTE Am (13 engagés), soit un total de 23 voitures sur 36 (pour 103 pilotes) que comptera la grille de départ.
Terminons en rappelant que l’équipe Française Peugeot qui a entamé son programme de retour au mondial WEC, tout dernièrement lors de l’épreuve de Monza, où ses deux 9×8 ont connu des problèmes de fiabilité, les inévitables soucis de jeunesse, poursuit au Fuji, et en vue de la saison 2023, son apprentissage et sera donc de nouveau bien présente en piste au Fuji avec ses deux équipages
Enfin, rappelons les classements après l’épreuve de Monza, au Championnat pilotes, le trio Lapierre-Negrão-Vaxiviere qui totalise 106 points et précéde les deux équipages Toyota, Buemi-Hartley-Hirakawa, seconds avec 96 points et Conway-Kobayashi-Lopez, troisièmes eux avec 76 points. La paire Française Dumas-Pla, suit avec 70 points
Au classement des équipes, c’est Toyota Gazoo Racing qui méne et occupe la téte avec 121 points, devançant Alpine avec 106 points, Glickenhaus Racing avec 70 points et Peugeot TotalEnergies avec 12 points
Gilles GAIGNAULT
Photos : WEC -MICHELIN
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