Ce jeudi 14 mars 2024, cela fait très exactement… 21 ans que Jean Luc Lagardére nous a quitté, étant décédé le 14 mars 2003, à l’hôpital Lariboisiére à Paris.
UN PEU D’HISTOIRE
Jean-Luc Lagardère, né le 10 février 1928 à Aubiet dans le Gers, était le fils d’André Lagardère, un ingénieur, et de Marthe Fourcade. Il monte à Paris à l’âge de douze ans pour suivre son père, fonctionnaire, nommé à la direction financière de l’Onera. Il prépare après son bachot, les concours d’entrée à la prestigieuse École Navale et aussi à Supelec au très réputé Lycée St. louis. Il intègre Supélec le et en ressort diplômé en 1951 et ce après avoir fait un stage d’été en Suède. Il commence sa carrière au début de 1952, chez Dassault Aviation, responsable d’un département d’électronique.
BRILLANTE CARRIÈRE CHEZ MATRA
En 1962, il est approché par le président de Matra, Marcel Chassagny pour devenir son second. C’est en total accord avec l’actionnaire principal. Sylvain Floirat que le Marcel Chassagny confie les rênes de Matra à Jean-Luc Lagardère, qui est nommé directeur général. Matra est à l’époque une société électroniques qui fabrique essentiellement des missiles ! Jean-Luc Lagardère est passionné par le sport et par la compétition. Il fait de Matra un constructeur automobile intervenant dans les voitures de sport (Djet, Aerodjet), en partenariat avec Simca (530, Bagheera, Murena et Rancho.) et il se lance dans la compétition automobile au plus haut niveau de 1965 à 1974. Les exploits débutent en F3, avec le pilote emblématique de Matra, le regretté et inoubliable Jean Pierre Beltoise, bientôt rejoint par toute la génération montante du sport automobile Français, celle des François Cevert, Henri Pescarolo, Robby Webber, Jean Pierre Jaussaud, Éric Offenstadt, Patrick Depailler, Gérard Larrousse, Jean Pierre Jabouille et autres Johnny Servoz Gavin !
Avec au palmarès, plusieurs titres de Champion d’Europe de F2, le titre mondial en F1 en 1969 avec l’Ecossais Jacky Stewart et surtout, trois victoires de prestige consécutive, aux célèbres 24 Heures du Mans, en 1972, 1973 et 1974, face à Ferrari, avec aussi deux titres de Champion du monde d’endurance!
Le 27 février 2003, il est opéré de la hanche à la clinique du Sport à Paris.
Huit jours après, il dîne avec sa femme Bethy et des amis, dont le couturier Emmanuel Ungaro.
Le lendemain, il est retrouvé dans le coma par sa femme Beethy, sur le sol de sa chambre à coucher.
Après quelques jours en réanimation, il meurt à l’hôpital Lariboisiére à Paris.
Le diagnostic annoncé par le chef de service, le Pr Didier Payen, est une encéphalomyelite aiguë auto immune, un cas rarissime
Les années ont passées, mais on ne l’oublie pas, lui qui a relancé le sport automobile en France, avec Matra et Jean Pierre Beltoise.
Sans oublier Henri Pescarolo qui a offert ses trois succès Sarthois à Matra, deux avec Gérard Larousse et un avec l’immense pilote Britannique,É qu’était le regretté Graham Hill
Gilles GAIGNAULT
Photos / Michel PICARD – MATRA – Archiv’ELF et DR
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