Célèbres pour leurs rebondissements, les 24 Heures du Mans 2024 nous en ont encore offert la démonstration ce mercredi 12 juin à l’issue de la session des essais qualificatifs.En effet, un peu à la surprise générale ce sont les équipes BMW en Hypercar et Ford Mustang dans la catégorie des LMGT3, toutes deux considérées jusqu’alors parmi les outsiders potentiels de la 92ème édition de la manche française, épreuve reine et phare du Championnat du monde d’endurance WEC !En tout cas, l’équilibre absolu entre toutes les écuries de pointe a régné, même en Hypercar où le spectacle n’a pas manqué avec tout de même cinq constructeurs différents qui sont parvenus à accéder à l’Hyperpole réunissant les huit meilleurs des trois catégories et programmé ce jeudi en début de soirée à 20 heures.En attendant ce grand rendez-vous de ce jeudi soir qui déterminera les trois voitures qui s’élanceront ce samedi 15 juin depuis la pole position, aujourd’hui mercredi, c’est moins de dix minutes avant que ne soit abaissé le drapeau à damier, que le pilote Belge Dries Vanthoor s’est offert le chrono de référence en signant le meilleur tour de la séance des qualifications en un temps de 3’24”465.Le Belge, déjà lors des essais libres un peu auparavant en milieu d’après-midi, avait pris les mesures de sa BMW M Hybrid V8 LMDh, la N°15 en obtenant déjà le troisième temps au classement général de cette 1ère session. 
Avant cela, Sébastien Bourdais avait vu le meilleur temps qu’il avait décroché en 3’24″642, battu arraché de seulement 177 millièmes.Le pilote Français qui vit depuis une décennie aux USA où il brille en endurance en IMSA, après s’être illustré en monoplace d’abord en Champcar (4 titres) puis ensuite en, Indycar, ne pouvait se relancer en piste en chasse du meilleur temps car lui et son écurie le Team Cadillac Chip Ganassi n’avaient pas le droit de répondre car, à un peu plus de deux minutes du drapeau à damier, le Japonais Kamui Kobayashi est parti en tête-à-queue dans les virages Porsche, provoquant la fin prématurée des qualifications et l’apparition du drapeau rouge, lourd très lourd de conséquences, car sa bévue a été sanctionnée par l’élimination de tous les temps enregistrés par le pilote Toyota comme le stipule le sacro-saint règlement lorsqu’un pilote provoque un drapeau rouge !!!!. 
Du coup c’est l’un des pilotes des trois Ferrari 499P, l’Italien Antonio Fuoco qui a réalisé le troisième meilleur temps, à un peu plus de deux dixièmes de seconde derrière la BMW, et devant- autre incroyable surprise – la plus rapide des Alpine, pilotée par le Beauceron Paul-Loup Chatin, le poleman 2023 en LMP3 avec l’Oreca 07 de l’équipe IDEC Sports de Patrice Laffargue. 
Lequel est parvenu à devancer et à battre la Cadillac d’Alex Lynn et le vainqueur de l’année dernière Alessandro Pier Guidi au volant de la seconde Ferrari 499 P, la 51. 
Et, direz vous, qui des … six Porsche 963 considérées par la majorité des observateurs et des médias comme les grandissimes favoris ?Les performances des bolides de Stuttgart sont décidément curieusement modérées…Le toujours aussi rapide tricolore Kevin Estre a été le seul pilote officiel du constructeur Allemand à parvenir à figurer parmi les huit invités à participer ce jeudi s’engager en Hyperpole. 
Car ce n’est qu’en profitant de la sanction et de la disqualification de la Toyota N°7 que l’autre pilote des six 963, Callum Illot est entré à la dernière minute dans les invités pour la session de l’Hyperpole de ce jeudi 13 juin 2024. 
Le neuvième et premier des éliminés est la seconde Alpine, celle du Français Nicolas Lapierre, suivi de l’Australien Matt Campbell, dans la Porsche 963 LMDh, et de la seconde Toyota du Néo-zélandais Brendon Hartley.La Ferrari 499P ‘privée, la N° 83 d’AF Corse, qui précède la meilleure des deux Lamborghini SC63 pilotée par Mirko Bortolotti, est également sortie du Top 10. 
Tout comme – ce qui était envisagé – les deux Peugeot 9X8 classées en quinzième et vingtième position de ces qualifications. Lutte acharnée également en LMP2. Auteur d’un temps de 3’32″827, Malte Jakobsen a réussi à établir la référence en battant Louis Deletraz, le pilote Suisse d’AO By TF.
Ben Hanley, au volant de l’une des Oreca07 d’United Autosports, obtient le troisième temps devant le pilote Néerlandais du Panis Racing, Job van Uitert.Patrick Pilet, pour le Vector Sport, signant lui le sixième temps le plus rapide, suivi de Laurents Hörr. Au volant de l’Oreca des Luxembourgeois du DKR Engineering.Ajoutons que la huitième et dernière place pour accéder à l’Hyperpole, revient au très expérimenté Oliver Jarvis. 
Rebondissement inattendu la aussi en LMGT3 avec Ben Barker qui place et positionne l’une des Ford Mustang en première position !Le Britannique de l’écurie Proton Competition a obtenu un chrono en 3’55.263.Et malgré plusieurs runs et tentatives de Frederik Schandorff, le pilote McLaren a dû se contenter de la deuxième place mais d’un souffle pour moins de deux dixièmes de seconde. 
La troisième place est revenue à l’Espagnol Daniel Juncadella, dans la Corvette TF Sport, devant Franck Perera au volant de la Lamborghini Iron Lynx.Elle est suivie par la Porsche 911 de Klaus Bachler et l’Aston Martin Vantage d’Alex Riberas.Le septième temps revient à la Ferrari 296 GT3 du JMW Motorsport pilotée par Larry ten Voorde, Marco Sorensen étant le dernier pilote retenu et qualifié pour l’Hyperpole de ce jeudi 13 juin 2024Comme on le constate même parmi les GT, l’équilibre règne avec sept constructeurs différents pour huit places, ayant accès à l’Hyperpole. Gilles GAIGNAULTPhotos : Thierry COULIBALY – Stéphan e CAVOIT – Willy CHANTELOUP RACING Shoots- Paul GALEGO
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