C’est à Bourges que nous nous rendons pour ce second reportage chez une écurie d’endurance automobile: SIGNATECH.L’accueil de Philippe SINAULT est franc, direct et chaleureux. Le Président exécutif du groupe SIGNATURE a neutralisé la majeure partie de son après-midi pour nous recevoir et accepte bien volontiers d’entrer dans le cadre de nos questions selon le plan proposé (identique à celui développé précédemment chez Larbre compétition)Voir le sujet avec le lien suivant : https://autonewsinfo.fr/2012/01/23/endurance-hivernage-chez-larbre-competition-36479.html
Philippe Sinault
HISTORIQUEPour bien comprendre le film, il faut d’abord découvrir un peu l’homme. Avec un père officier d’artillerie et un frère de 11 ans son ainé, déterminé à être pilote de chasse très jeune, il était normal que le petit Philippe sache à 8 ans ce qu’il voudrait faire plus tard. Ce serait donc pilote de Formule 1. Avec la complicité de Patrick le frère plus jeune, on rêve et on s’enivre des exploits d’Arnoux, de Jabouille, Villeneuve…Philippe se créé un petit univers « course » dans la tête, pratique un peu le kart, dispute des petits rallyes et après le bac se lance dans un Diplôme universitaire technologique de communication.Nous sommes dans les années 85-86 et après avoir démarché quelques sponsors, notre aspirant pilote de F1, court en Formule Renault. A 24 ans il n’a pas le bagage que certains se sont constitué très précocement, en matière de pilotage. Il cherche donc à appréhender la course et à apprendre à évoluer dans ce milieu spécifique.
De 1990 à 1995, Philippe SINAULT vit au gré des courses en Formule Renault et Formule 3, y obtenant une seconde place en championnat. Toutefois, il faut bien vivre et, il crée SIGNATURE en 1993.Après avoir tenté l’aventure en Formule 3000 en louant une auto chez APOMATOX et s’être convaincu que le très haut niveau ne serait pas pour lui, Philippe SINAULT décide une réorientation. Certains appelleront cela un transfert, en tout cas, l’objectif sera de mettre le pied à l’étrier à de jeunes pilotes.Le premier d’entre eux étant en 1996, Steeve HIESS, en formule 3, qui termine 4 ème au championnat. Le Team alors poursuit sa croissance, jusqu’à devenir incontournable en Formule 3 et un des tous meilleurs au monde :Masters de Zandvoort, Macao sans compter les coupes du monde F3 en 2003,2009 et 2010 et les coupes d’Europe FIA F3 en 1999, 2000,2002 et 2003. Parallèlement d’autres programmes, Formule Renault et Renault V6 avec un titre de champion d’Europe en 2003, viennent enrichir un palmarès impressionnant :Qu’on en juge !!!15 titres, 76 victoires, 47 pôles position, 472 podiums et 47 records du tour !


Pour 2011, c’est un bon bilan déclare Philippe SINAULT. Effectivement la seconde place au championnat d’Europe F3 de Marko WITMANN avec la victoire au Grand Prix de Pau et la troisième place à la Coupe du monde de Macao sont intéressantes mais le titre de champion en ILMC (International Le Mans Cup) catégorie LMP2 pour Franck MAILLEUX- Soheil AYARI et Lucas ORDONNEZ, a une toute autre saveur.En effet, il faut connaitre la belle histoire et la finesse d’analyse qui ont conduit Signatech a engager un pilote qui n’avait pour expérience que d’être le premier vainqueur de la coupe GT Academy organisée par PlayStation et NISSAN sur…. Console avec le jeu vidéo Gran Turismo!!!!Comme souvent, ce sont des rencontres qui déterminent des décisions importantes.Carlos TAVARES, l’actuel DG de Renault ingénieur automobile brillant a toujours été un passionné de compétition qu’il pratiqua longtemps avec des moyens d’amateur. Dans les paddocks, il trouvait souvent abri pour son matériel chez Philippe SINAULT.Ce dernier tenta un jour de convaincre celui qui avait de grandes responsabilités chez NISSAN de s’impliquer dans la course. Carlos TAVARES confirmant qu’économiquement cela n’était pas à l’ordre du jour, la grande astuce de Philippe SINAULT, fut de proposer un autre package, à savoir partir d’une opération promotionnelle Playstation-NISSAN en la prolongeant.Bingo !TAVARES accrocha à l’idée et une collaboration s’instaura.Par contre, il fallait faire accéder le pilote de salon à un statut de pilote d’endurance sur un proto. Et ça, chez Signature on sut faire. A ce propos d’ailleurs Philippe SINAULT a écrit :«En remportant en 2011, le titre ILMC et la deuxième place aux 24 heures du Mans en LMP2, je suis convaincu que nous avons écrit la première page d’une belle et longue histoire avec NISSAN et nos partenaires.. »
Pour 2012, deux F3 sont engagées en Championnat d’Europe et pour ce qui concerne l’Endurance, le souhait était bien d’en engager deux mais pour l’heure on n’en mettra qu’une seule sur le championnat du monde et une seconde pourrait rouler lors des épreuves européennes et peut-être également au Japon.Calendrier 2012 du Championnat du monde d’endurance (WEC)
17 mars: 12 Heures de Sebring (USA) 5 mai: 6 Heures de Spa-Francorchamps (Belgique) 16-17 juin: 24 Heures du Mans (France) 25 août: 6 Heures de Silverstone (Grande-Bretagne) 15 septembre: 6 Heures de Sao Paulo (Interlagos, Brésil) 29 septembre: 6 Heures de Bahreïn (Sakhir, Emirats arabes unis) 14 octobre: 6 Heures de Fuji (Mont Fuji, Japon) ? novembre (date à définir): 6 Heures de Chine (lieu à confirmer)
ON FAIT QUOI EN HIVER ?Organisation générale
Ayant passé une grande partie de son enfance à Bourges, le tropisme pour cette ville était fort et Signature, après un temps dans le Var revient dans « sa ville ». Un temps installé près de la sortie d’autoroute, c’est dans un parc d’activités fort dense, Route de la Charité, que le groupe s’installe.4 associés président aux destinées de cette grosse maison. Philippe SINAULT le manager général s’appuie donc sur des compétences sérieuses partagées entre Lionel CHEVALIER pour le développement technique, Jean Pierre TALLAN pour le contrôle de gestion et Didier CALMELS pour les relations extérieures, notamment avec PEUGEOT pour le projet avorté, dont nous avons parlé plus haut.Un contrat avait pourtant été signé deux jours avant l’annonce fatidique !40 salariés sont répartis selon les divers pôles. Le département compétition directe qui coiffe tant la F3 que l’endurance (à laquelle nous nous intéressons spécifiquement) est coiffé par Eric MOMMEY ingénieur, transfuge de chez PEUGEOT, arrivé en 2008 et qui tient la place de chef de projet.Lui sont associés 1 ingénieur châssis et 2 ingénieurs d’exploitation des données. Ensuite un chef mécanicien coordonne l’action de 4 mécaniciens. 1 truck man, complète l’équipe permanente qui fait appel à l’année des à prestataires identifiés.Toutes les activités sont regroupées sur le même site, mais dans deux bâtiments séparés par un parking où chaque place est marquée au prénom de l’employé. La première entité abrite sur 1000 m 2 la direction, les bureaux administratifs et les activités course : protos et F3. Sur 1500 m2 se déploient le bureau d’études, le secteur événementiel et les fabrications automobiles (Formule academy, montage RCZ…)
LogistiqueComme c’est quasiment toujours le cas en endurance, la logistique est un élément déterminant dans la réussite d’une saison. Chez Signatech on l’a bien compris et outre le coût de l’engagement d’une seconde voiture, c’est sans doute aussi cette problématique qui a fait opter pour un seul proto sur l’ensemble du calendrier.En effet, la décision a été prise d’avoir toujours 3 voitures complètes pour une en course. Alors, dans ces conditions, grâce à mécanisme de rouages assez complexes mixant fret aérien et fret maritime, on doit obtenir la disponibilité permanente d’un proto opérationnel, des outils et de tout le matériel d’exploitation sur les divers circuits prévus au championnat.Pour ce faire, Philippe SINAULT qui qualifie le sujet du fret comme « brûlant », ne tarit pas d’éloges sur David VINCENT « chef d’atelier génial et merveilleux coordinateur ».Sylvie, quant à elle, l’efficace assistante, nous confie dans un sourire :« Oui certes cela donne pas mal de travail, mais c’est intéressant et toujours varié, et puis on commence un peu à avoir l’habitude.. »
Effectivement, lors de la visite, les caisses bleues de fret sont alignées et attendent le lancement de la saison. Le rodage de l’an dernier permet à l’équipe de demeurer sereine. Avec 3 voitures toujours prêtes on doit être à l’abri de toute mauvaise surprise.« Si nous devions aller au Japon avec deux voitures en course nous avons déjà imaginé les conséquences sur cette question logistique qui a un coût certain. », nous assure-t-on.BudgetL’esprit du LMP2 veut que tous les concurrents soient sur le même pied d’égalité. Ce qui fait que, contrairement à ce que l’on aurait pu croire, SIGNATECH paie à NISSAN les moteurs et les pièces. Les accords marketing jouent au niveau du prolongement de l’opération GT Academy , pour sélectionner le jeune pilote bénéficiaire du volant, mais ne sont pas valables au niveau des prestations techniques de l’usine.ORECA étant la structure habilitée pour les révisions « moteurs » c’est donc à Signes que ces travaux (facturés) sont effectués, alors que les boîtes de vitesses sont entretenues et révisées sur le site même de Bourges.Ainsi définies, les charges d’exploitation d’une voiture pour tout e la saison dans le cadre de ce nouveau championnat du monde en LMP2, s’élèvent à : 2 500 000 euros !SIGNATECH est une écurie assistée par DUNLOP et NISSAN (au niveau commercial), TOTAL depuis 19 ans et PLAYSTATION. Ces partenaires de premier rang, apportent environ un tiers du budget.Les centres de profits du groupe SIGNATURE ont donc intérêt à bien tourner pour compenser les dépenses importantes engendrées par toute une saison d’endurance. Notons encore, que pour une seconde voiture alignée dans tout le championnat, il faudrait ajouter un peu plus de 1 million d’euros.Atelier
On fait quoi en hiver, reprend Philippe SINAULT, « et bien vous pouvez juger que les PEUGEOT RCZ encombrent un peu nos allées. »Effectivement, entre les ateliers normalement dévolus à la préparation course, tant de Formule 3 , que des protos, les belles voitures toutes blanches sont aux mains agiles des mécaniciens.Dans leurs alvéoles respectives les F3 (DALLARA Volkswagen) sont apparemment déjà montées alors que les 3 châssis des ORECA LMP2 sont encore pour certains en attente des ensembles moteurs-boîtes, des suspensions et des carrosseries.On travaille avec calme et maîtrise, on peut filer la métaphore de la ruche qui nous est inspirée par l’abeille stylisée figurant depuis des années comme une sorte d’emblème de la maison et signant le A de SignAture ou SignAtech sur tous les documents.Les abeilles « ouvrières » savent d’instinct ce qu’elles doivent faire et cela semble bien le cas ici. « La ruche sait aussi se défendre » poursuit notre guide, alors que nous le suivons, dans les secteurs : composite, métallerie, peinture. Le coup de chauffe du au montage des voitures PEUGEOT, nous permet néanmoins d’apprécier une organisation très bien pensée et une exploitation fort bien huilée.
Pour être complet nous devons préciser que sur les protos , il n’est pas question de faire du développement, mais seulement de la maintenance et de la mise au point. Le passeport technique de l’auto est accordé pour l’année et l’homologation est obtenue par ORECA, ce qui n’autorise pas une écurie « exploitante », à prendre des initiatives inconsidérées en termes d’évolution !L’autre bâtiment abritant le bureau d’études, le secteur événementiel et la fabrication auto (véhicules academy) est conçu et habité à l’image du précédent : clair, vaste, rationnel, calme et efficace.Le bureau d’études accueille 2 ingénieurs qui pour l’heure, travaillent sur l’exploitation de séances de soufflerie pour des éléments de Formule 3. Leurs travaux sont transmis à Volkswagen notamment, dont le team est très proche.
Les PilotesQuand on aborde la question des pilotes, Philippe SINAULT est très clair : les contrats ne sont pas signés et des incertitudes demeurent. Une chose est certaine cependant, Jordan TRESSON aspire très fortement à occuper le baquet du proto LMP2 pour tout le championnat. Son parcours qui n’a rien à envier à celui du jeune ORDONNEZ l’an dernier, l’autorise sans doute à rêver d’endurance. Il semble bien que pressenti pour cette grande aventure, il n’a toutefois, pas encore été officialisé pour ce volant « en or ».Alors, en croisant les doigts pour lui, petite présentation.Le garçon, affiche très jeune, une passion pour la vitesse et prend beaucoup de plaisir à pratiquer le kart de manière intensive. Puis, pourquoi ne pas tester ses aptitudes sur les circuits virtuels ? Il tente sa chance en 2009 dans le concours « GT ACADEMY » lancé conjointement par SONY et NISSAN.Il rate la première marche, réitère l’opération l’année suivante, gagne en France puis se trouve en balance avec un italien pour décrocher la toute première place de ce formidable challenge. La sélection du vainqueur (promis à un volant chez SIGNATECH), se fera au volant d’une NISSAN 370 Z. Jordan l’emporte, a le droit de disputer la Série BLANCPAIN Endurance et fait parler la poudre. Parallèlement des études d’ingénieur… en automobile, feront peut-être, sans doute ?? , de ce jeune de 22 ans, une recrue de choix pour l’écurie berruyère, qui saurait évidemment, comment compléter au mieux la formation sur proto, de cette pépite de talent.Pour les autres places chez SIGNATECH, il faut bien sûr distinguer la voiture qui disputera l’intégralité du championnat et la seconde qui évoluera en Europe et peut être à la course japonaise. Pour les deux machines, une liste globale est avancée. Nous en faisons notre interprétation. 

Les EssaisEn la circonstance, il faut considérer deux types d’essais. En effet avec la désignation de Jordan TRESSON comme équipier régulier en championnat du monde, il est clair que son bagage technique doit être complété. Il va ainsi rouler en monoplace à l’Autosport Academy du Mans, mais aussi avec l’ORECA LMP2 au Paul Ricard.Pour le team d’endurance au complet 6 journées d’essais sont d’ores et déjà programmées sur la saison (Paul Ricard, Magny Cours). La journée test du 3 juin avant les 24 heures du Mans est bien sûr au programme, mais pas les pré-tests de Sebring, pour des questions de distance et de coût.Par ailleurs avant le bouclage des containers pour chaque course, une séance de déverminage est prévue sur le circuit de Lurcy-Lévis, pas trop éloigné de Bourges.
Avant ces essais il faut bien sur que les équipages soient désignés, mais aussi qu’à partir des remontées d’informations opérées par SIGNATECH en direction de NISSAN, les réponses soient apportées en termes d’évolution par l’usine. Pour cette interface indispensable, le team s’est attaché – à titre payant-, les services d’un ingénieur de la marque japonaise.« Si en termes de puissance on a ce qu’il faut souligne le manager, il reste à travailler sur le contrôle de traction… »On peut en déduire que les essais seront donc bien utiles tant pour la machine que pour les pilotes.A l’issue de cette rencontre fort riche nous demandons à Philippe SINAULT de se projeter au-delà de l’hiver… nage.Écoutons-le :« Déjà beaucoup d’excitation et d’enthousiasme à participer à cette plateforme du nouveau championnat du monde même si on trouve pour notre part que la forme de ce nouveau championnat est un petit peu exigeante pour une première année d’existence . On travaille bien cet hiver et l’on sait qu’on aura un bon package pour défendre notre titre et jouer les avant-postes. L’année 2012 va être difficile, sous les aspects que l’on connait, avec l’annonce de Peugeot, il y a quelques jours. Aussi, l’idée c’est de passer l’année 2012 sans encombre et d’être toujours en vie à la fin de la saison. Pour nous, la partie est importante. C’est la deuxième année avec NISSAN et on doit leur prouver définitivement qu’on est le bon partenaire, si demain ils envisagent de passer en LMP1 ou sur un programme d’une autre envergure que le LMP2. Donc voilà, nous l’enjeu il est clair, c’est de bien faire notre travail et d’être à la hauteur de notre partenariat avec Nissan pour pouvoir répondre présent de manière opportuniste, si des perspectives se présentent pour 2013 ou 2014. »
Ces perspectives, vous allez essayer de les provoquer ?« Oh oui, aujourd’hui il est clair, qu’il faut à la fois être un bon partenaire mais également une force de proposition. Alors on va essayer de provoquer chez eux l’envie et les moyens de franchir ce pas. »En LMP2, comment se positionne la concurrence ?« Très bien. Il va y avoir un très beau plateau en LMP2 en championnat du monde, puisqu’on attend une dizaine de voitures, toutes de très bon niveau. Quand je vois qui engage des voitures, ce sont toutes des équipes reconnues avec de beaux palmarès et des pilotes d’expérience… Oui, la partie va être particulièrement difficile. AF CORSE avec un véhicule connu va avoir un très bon équipage, nos amis de chez OAK auront une très belle auto aussi, l’écurie de nos amis GREAVES vainqueur des Le Mans Series et des 24 heures du Mans, repartent avec une base connue et de très bons pilotes… Donc, c’est certain la partie ne pas être facile, mais c’est aussi parce que ça n’est pas facile qu’on aime ce métier là ! »Ce métier de manager général, n’a rien avoir celui d’un pilote de Formule 1. Et pourtant !Pourtant Philippe SINAULT nous renvoie l’image d’un homme qui se réalise pleinement dans ses fonctions. Cette flamme de la passion à l’état pur pour la course, pour l’éclosion de jeunes pilotes façonnés sur toutes les facettes comme on polirait un bijou, on la perçoit dans ce regard bleu acier, à tous les moments de notre rencontre.Au-delà de cet aspect personnel, on sent bien tout au cours de notre visite combien la conception du management portée par le boss irrigue le système SIGNATECH et constitue une culture d’entreprise commune. Les relations interpersonnelles sont empreintes de bonne humeur.Courtoisie, professionnalisme et efficacité sont conjugués à tous les étages, que vous sollicitiez un rendez-vous, demandiez une précision, réclamiez une photo…En plus de ces éléments perceptibles immédiatement, quand on vient de passer une demi-journée au siège de l’entreprise, ce qui frappe surtout c’est combien Philippe SINAULT a su conjuguer astucieusement course et dépenses avec marketing /communication et recettes. La conjonction de sa passion initiale, de sa formation, de sa conception d’un modèle économique compatible avec tous les enjeux actuels de la crise et de l’évolution inéluctable de la compétition, le conduisent à explorer une approche très collective de l’action. Ne dit-il pas :« La victoire n’est jamais le résultat d’une démarche individuelle et anonyme, elle est toujours le fruit du travail acharné d’une équipe et d’une communication efficace. »C’est vers ces victoires que tous les personnels sont tournés derrière un meneur d’hommes, incontestablement reconnu.La préparation hivernale sérieuse et méthodique devrait les autoriser, tous ensemble, à y accéder sans problème !En tout cas nous leur souhaitons. Texte : Alain MonnotPhotos : Alain Monnot , Signatech , A.C.O. et autonewsinfo ]]>









