Sacha Fenestraz poursuit son exil Japonais. Au menu pour le Français, en 2020 un super double programme Super Formula avec l’équipe Kondo et le GT500 avec Tom’s.
Fin 2018, Sacha Fenestraz avait du mal à trouver un baquet compétitif en Europe, alors il mit le cap sur le Japon. En F3 Japan, le Français fut d’emblée dans le coup. Il décrocha le titre dès l’avant-dernière épreuve, avec B-Max with Motopark. En parallèle, il s’essaya à l’endurance, via le Super GT et l’écurie Kondo. Il décrocha un podium en GT300, avec une Lexus. À l’automne, Kondo l’invita au test collectif de la Super Formula. Il a décidé de s’engager avec l’équipe, dans cette discipline. Rappelons que Charles Milesi a lui aussi signé pour la Super Formula, avec B-Max with Motopark. Côté endurance, il est désormais pilote officiel Toyota. Le constructeur l’a promu en GT500, la catégorie-reine. Il partagera une Supra avec Yuhi Sekiguchi, Toyota Gazoo alignant désormais ce type ce modéle et non plus les habituelles Lexus! Fenestraz a désormais l’embarras du choix. La Super Formula, ce sont des points de superlicence. Un titre pourrait lui ouvrir les portes de la F1. C’est d’ailleurs pour cela que Pietro Fittipaldi ou Juri Vips se sont engagés là, cette année. Mais le Japon, c’est aussi la sécurité du statut de pilote “usine” et des Championnats compétitifs. André Lotterer, Bjorn Wirdheim ou Kazuki Nakajima ont préféré cela à une F1 chimérique, dans une écurie de fond de grille.Joest Jonathan OUAKNINE
Photos : SACHA FENESTRAZ
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