MARC ROY EN COMPAGNIE DE DOMINIQUE MELIAND ET ALAIN MONNOT
Le choc de l’annonce de la disparition de Marc Roy nous a fait écrire qu’il était pied noir, nous devons avant toute chose, reprendre nos esprits et préciser que notre ami est né le 22 avril 1944 à Lignières (18), a passé son permis de conduire en août 1962 à Bourges et a servi en coopération en Algérie de 1967 à 1971.
Ses débuts en sport automobile en tant que pilote, datent de cette période : il est champion d’Algérie en 1970 et déjà son talent d’organisateur se fait jour, puisqu’il organise 7 épreuves entre 1969 et 1971.
De retour en France et installé à Orléans en tant que technicien des Télécommunications, Marc Roy reprend sans tarder ses activités sportives. Le commissaire technique Jean-Claude Painchault nous rappelle avoir assisté Marc pour le Tour de la Nièvre en 1973. L’Alpine Berlinette blanche est souvent à la fête en gymkhana, rallyes ou courses de côte et pourtant, très vite, la forte personnalité de Marc le pousse à prendre des responsabilités. On le voit donc arriver à la Présidence de l’Ecurie d’Orléans. Cela durera de 1973 à 1989. Durant cette période, le Président veut que l’Ecurie d’Orléans rayonne. Il fait tout pour attirer des licenciés et ses talents de communicant ( poste qu’il va d’ailleurs occuper aux télécoms), ont un impact certain. Ainsi le salon des sports mécaniques d’Orléans s’inscrit pendant une quinzaine d’années dans le calendrier des grandes vitrines nationales que les plus grands noms des sports mécaniques honorent de leur présence, avec beaucoup d’enthousiasme : Prost,




AVEC JACQUES BOLLE,PRESIDENT DE LA FFM
Avant de terminer nous avons tenu à recueillir les témoignages de deux champions orléanais dont le palmarès dépasse largement le cadre de la région puisqu’il s’agit de Patrick Borhnauser et Cyril Neveu. Patrick est sur la route entre Le Mans et Orléans de retour d’un debriefing à l’ACO à propos des dernières 24 heures du Mans. Il est bien entendu au courant de la disparition de Marc et nous déclare : « Marc je le connais depuis mes débuts de pilote c’est à dire depuis 35 ans. On ne s’est jamais quittés. Avec moi comme avec tous les pilotes de l’Ecurie d’Orléans il s’intéressait toujours à ce que nous faisions. Il suivait avec attention, nos participations, nos résultats. Il n’avait de cesse d’en parler, pour un pilote c’est top ! La semaine dernière encore il m’avait demandé où j’en étais au championnat après notre bon résulta au 24 h du Mans. Je l’avais également côtoyé quand il était directeur de course sur les épreuves africaines, il avait toujours cette même attention aux autres. »
