En cette fin de semaine ce samedi 12 octobre se tient la 27ème édition de la course d’endurance du ‘Petit Le Mans, sur le Michelin Raceway de Road Atlanta, à Braselton en Géorgie. Ultime épreuve d’endurance de la saison 2024 en Championnat US de l’IMSA qui rassemble un trés beau plateau avec la présence de 54 voitures en piste. Ce circuit typiquement américain accueille pourtant un esprit tricolore très présent. Basé à Braselton, à environ 80 km d’Atlanta, ce circuit vallonné de 4,088 km n’a pas la renommée de certains tracés iconiques comme ceux de Daytona ou de Sebring en Floride. Ces derniers sont parmi les plus anciens dans le monde de l’endurance nord-américaine : les 12 Heures de Sebring et les 24 Heures de Daytona existent respectivement depuis 1950 et 1962, alors que la première édition de Petit Le Mans remonte à 1998. Néanmoins, aujourd’hui les pilotes parlent d’un « triptyque » incluant le tracé géorgien lorsqu’ils évoquent les trois courses majeures de la saison d’IMSA. La course de Petit Le Mans doit sa notoriété à Don Panoz, un magnat de l’industrie pharmaceutique (inventeur du patch anti-tabac) qui a racheté le circuit en 1996 pour lui donner une stature internationale. Amoureux des 24 Heures du Mans, il a importé cet esprit aux États-Unis, et toute une partie de la culture du sport automobile français a traversé l’Atlantique.
Petit Le Mans : La plus française des courses américaines

La France aime Petit Le Mans


Cette année, deux pilotes français en lice pour leur titre respectif


Michelin en soutien
